Le Gabon, en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, pourra enfin participer au vote lors de cette 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Le 17 janvier dernier, l’Office des Nations unies a rendu publique, la liste des États membres qui ont tardé à verser leurs contributions au sens de l’article 19 de la Charte des Nations unies. Cette décision sommait lesdits Etats membres de payer leur contribution au risque de se retrouver privés du droit de vote.

C’est fort de cette sommation que l’État gabonais a réagi en s’acquittant de ces obligations envers l’institution la semaine dernière. « Depuis le 21 janvier, le Gabon, par l’intermédiaire du Trésor, a versé en son nom une contribution au budget des Nations unies », confirme-t-on du côté de la Direction du budget.

Ce virement a permis au Gabon de regagner son droit de vote et de participer aux décisions du Bureau des Nations Unies. De nombreux autres États membres ont également réussi à s’acquitter de leurs contributions à temps pour ne pas être privés de leur droit de vote. Ces contributions sont essentielles à l’Organisation des Nations unies et à sa capacité à réaliser ses objectifs.

Grâce à cela, la participation du Gabon au vote n’a pas posé de problème. Apparemment, l’article 19 de la Charte des Nations Unies prévoit qu’un Membre des Nations Unies qui est en retard dans le paiement des cotisations pour les dépenses de l’Organisation n’aura pas droit à un vote à l’Assemblée générale si le nombre de ses soldes impayés est égale ou supérieure à la contribution qu’il devait au cours des deux dernières années de l‘Assemblée générale jusqu’à sa conclusion.

Toutefois, l’Assemblée générale a souligné qu’un membre peut être autorisé à « participer au vote s’il constate que la violation est due à des circonstances indépendantes de sa volonté ».

La rédaction