Un atelier sur le renforcement des capacités phytosanitaires des Etats membre de la CEEAC s’est ouvert ce mardi 29 novembre 2022 à Libreville. Jusqu’au 2 décembre prochain, plusieurs institutions parmi lesquelles l’Agence Gabonaise de la Sécurité Alimentaire, vont acquérir des connaissances pour une meilleure protection végétale dans la sous-région.

Organisé par le Conseil Phytosanitaire Interafricain de l’Union Africaine (CPI-UA), cet atelier vise le renforcement des capacités des responsables en charge de la protection des végétaux en Afrique, dans la gestion efficace du secteur phytosanitaire. L’heure est à l’engagement de tous les États membres de la CEEAC pour une meilleure stratégie de lutte contre les maladies qui attaquent les végétaux.

À l’instar de l’AGASA, Organisme National de Protection des Végétaux (ONPV) du Gabon, qui dispose d’un Laboratoire d’Analyses Alimentaires spécialisé en analyses des résidus de pesticides et de métaux lourds, plusieurs pays de la sous-région ne disposent pas de suffisamment de capacités pour une meilleure gestion de la santé des végétaux en Afrique.

Cependant, au regard de la réduction des barrières douanières imposées par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), le flux des produits biologiques ne cesse d’augmenter avec les risques de propagations de maladies que cela entraîne.

L’atelier qui s’achève le 2 décembre 2022, permettra en outre de partager des informations sur les questions d’ordres phytosanitaires et sanitaires pour l’Afrique, et d’identifier les domaines de renforcement de capacités pour les ONPV d’Afrique Centrale afin de faire le point sur les priorités de groupes de l’Afrique Centrale.

Nvono Alfrevy