Sous l’égide des présidents français et gabonais, les travaux du One Forest  Summit se sont ouverts ce 01 mars 2023 par des discours introductifs du ministre des Eaux et Forêts, Prof. Lee White, et la Secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou.

C’est avec un propos introductif assez précis de la Secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou que les travaux du One forest summit ont débutés ce matin. Propos dans lesquels la secrétaire d’État a fixé le but principal de cette messe de deux jours qui est de trouver des solutions concrètes et réalistes sur les grands enjeux forestiers et environnementaux de l’heure afin de prendre des mesures fortes et courageuses pour les régler. « Il ne s’agit pas, ici, de courir après de nouveaux accords ou de nouvelles déclarations d’intentions. Nous sommes réunis ici pour un sommet d’action et de solutions. Nous voulons mettre en œuvre nos engagements », a déclaré la secrétaire d’État.

Pour sa part, le ministre de la forêt gabonaise, Pr. Lee White a de manière concrète invité les experts à plancher sur les savoirs scientifiques qu’il croit détenir aujourd’hui les véritables solutions pour les problèmes de la forêt. « … on va parler ici de la science, de ce que l’on sait mais aussi de ce que nous ne savons pas. Partout, dans le monde où il y a des forêts, nous pouvons améliorer nos connaissances qui sont encore incomplètes. On va parler de comment exploiter durablement, gérer et préserver ces forêts. On parlera également de comment financer, car les forêts représentent un potentiel : 20 à 30 % de la solution face au changement climatique, qui est, d’après moi, une menace pour nous tous, nos enfants et nos petits enfants », a-t-il dit.

Cette assise, qui se déroule sur deux jours, a vu la participation entre autres du ministre de la Promotion des Investissements et des Partenariats Public-Privé, Hugues Mbadinga Madiya, du ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty, du ministre de l’Éducation nationale, Patrick Daouda, du ministre français de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, de corps diplomatiques, de membres de la société civile, d’experts, de représentants d’organismes internationaux et de participants venus de différents pays. 

Rappelons que la deuxième journée sera consacrée à un dialogue de haut niveau entre les chefs d’État qui concluront ce sommet avec des engagements forts pour la préservation des bassins forestiers de la planète.

Justin Mbatchi