Formation : Fin du salon des métiers de l’enseignement technique et professionnel

 Formation : Fin du salon des métiers de l’enseignement technique et professionnel

La ministre de l’Éducation nationale, chargée de la formation civique, Camélia Ntoutoume Leclercq a mis fin au salon des métiers de l’enseignement technique et professionnel samedi 11 mars à Libreville.

Débuté le 10 mars dernier à Libreville, le salon des métiers de l’enseignement technique et professionnel, organisé autour du thème : “l’enseignement technique et professionnel : une opportunité d’enseignement/formation pour l’emploi, l’autonomisation et le développement économique”, a pris fin avec le satisfecit de la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq.

« Madame la Directrice générale, vous m’aviez rendue fière, je suis fière de vous », a lancé la ministre dès l’entame de son propos, avant d’ajouter « nous sommes satisfaits non seulement parce qu’il y a eu beaucoup d’engouement, on a eu plus de 3 000 participants, mais aussi beaucoup d’engagement avec le ministère des mines et toutes les entreprises qui sont dans le secteur minier, mais aussi à la SEEG et autres. », a-t-elle déclaré.

Les membres de l’administration

Entre conférence-débat, exposition de produits et ateliers, aux allures festives, les enjeux de ce salon des métiers étaient clairs : trouver comment impulser le développement économique par le biais de la formation professionnelle, afin de réduire le taux de chômage des jeunes qui constituent plus de 30 % de la population.

À cet effet, trois panels ont couvert l’ensemble de la problématique de la thématique dégagée durant les deux jours sous le regard avisés des chefs d’entreprises et experts invités à la table des discussions. Le but visé par le ministère de tutelle était de faire de l’enseignement technique et professionnel, un vecteur de développement et une opportunité d’enseignement pour l’emploi et l’autonomisation des jeunes, en passant par l’importance de tisser des partenariats publics-privés dans la gouvernance et le pilotage desdits établissements.

La ministre Camélia Ntoutoume Leclercq avec les élèves

« Les enfants repartent d’ici avec une vision bien plus concrète sur les visites dans les entreprises, mais aussi un accompagnement de nos établissements. Donc c’était nécessaire de mettre toutes les parties autour de la table et de permettre à nos enfants de passer au-delà de la théorie à la pratique.» , a poursuivi Camélia Ntoutoume Leclercq.

Cependant, la ministre reconnaît que les responsabilités de ce challenge sont partagées entre l’État qui doit honorer ses engagements en réhabilitant et en équipant les établissements pour créer un environnement propice à la formation. Mais aussi l’engagement des élèves de poursuivre consciencieusement leur formation pour aboutir à l’obtention d’un emploi.

Pour sa part, la directrice générale de l’enseignement technique et professionnel, par ailleurs cheffe d’orchestre de cette première édition du salon des métiers de l’enseignement technique et professionnel, Laure Pascale CHEVALIER, la bataille n’est pas gagnée d’avance malgré les efforts de sa direction. « Là, je m’adresse aux élèves, il faut une pleine implication personnelle, savoir ce qu’on veut, se fixer des objectifs et se donner les moyens d’y arriver pour espérer être recruté demain par les entreprises.», va-t-elle dire

 

 

Justin Mbatchi 

 

 

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