[Gabon] Economie/CEEAC: le sommet des chefs d’État dans nos murs ce 18 décembre
Le Sommet Extraordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC consacré essentiellement à la réforme institutionnelle de l’organisation sous régionale est programmée pour se tenir ce mercredi 18 décembre 2019, sous la houlette de Son Excellence Ali Bongo Ondimba en sa qualité de président en exercice de la CEEAC.
Les travaux de ce sommet de très attendu, permettra aux Chefs d’État et de Gouvernement d’examiner et valider le rapport des travaux des Ministres et les cinq textes fondamentaux relatifs à la réforme institutionnelle de la CEEAC sur lesquels ont travaillé les experts des onze États membres de la CEEAC et qui ont adoptés par les ministres au cours de la réunion du comité de pilotage. Il s’agit des documents suivants :
– Le projet du protocole du traité instituant la Commission de la CEEAC ;
– Le projet du Conseil de Paix et Sécurité de l’Afrique Centrale (COPAX) ;
– Le projet de Règlement financier ;
– Le projet de cadre organique
– Et le projet du Statut du personnel révisé de la Communauté.
À noté que ce sommet des chefs d’État sera précédé d’un Conseil des ministres des États membres les 16 et 17 décembre 2019. La réforme institutionnelle de la CEEAC a été ordonnée par la conférence des Chefs d’État et de Gouvernements de la CEEAC réunis en conférence à N’Djamena le 25, mais 2015. La conférence avait alors approuvé la proposition faite par le Secrétariat général d’initier une réforme en profondeur de la CEEAC.
Les Chefs d’État décidèrent alors de confier le pilotage de cet important dossier de réforme institutionnelle de la communauté à leur pair, le Président Ali Bongo Ondimba.
Le but poursuivi par la réforme est d’améliorer l’efficacité et l’efficience de la CEEAC dans l’objectif de réaliser un saut qualitatif majeur dans la gouvernance de l’organisation en vue d’en faire une Communauté Économique Régionale viable et forte, dotée d’un exécutif à l’architecture rénovée. La réforme vise aussi à contribuer à accélérer le processus de la rationalisation des Communautés Économiques Régionales en Afrique Centrale notamment la CEEAC, la CEMAC et la CIRGL, en lien avec la volonté des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC matérialisée par le lancement du processus de rationalisation.
Les initiateurs de ce projet souhaitent intégrer dans un cadre juridique et institutionnel unique et harmonisé, toutes les composantes du processus de l’intégration régionale au sein de la CEEAC.
Alain Michel Mbinah