Le collectif des filles et fils du quartier kinguélé a procédé ce samedi 19 octobre 2019, à la remise des kits scolaires aux 120 élèves de l’école publique. Un don qui traduit par ailleurs la solidarité naissance entre les communautés dudit quartier sous l’impulsion de Patrichi TANAZA.

Longtemps considéré comme un quartier sous intégrés à haut risque pour celui ou ceux qui s’y aventuraient, le quartier Kinguélé tente de se prendre en main grâce à des actions citoyennes menées par le mouvement associatif.

Pour ce samedi, la démonstration a été faite par le collectif des filles et fils de Kinguélé qui ont bien voulu en cette rentrée des classes difficiles en raison de l’aggravation des effets de la crise sur les ménages gabonais, de voler au secours de leurs petits frères de l’école publique dudit quartier pour y remettre des kits scolaires.

Ce type d’action loin d’être vaine, concours au contraire à magnifier le vivre ensemble tant souhaité par les plus hautes autorités du pays surtout en cette période cruciale de rentrée scolaire. « Il y a quelques années, cette école n’existait pas et aujourd’hui, c’est un symbole d’unicité qui permet de voir les plus grands encadrés les plus petits. Dans ce quartier, nous sommes restés longtemps chacun dans sa zone et nous voulons désormais être unis par la même cause », a déclaré Lié Moundounga, membre du collectif des filles et fils de kinguélé.

Claude Mbagou, autre membre du collectif a quant à lui,  loué tout le bon sens du mécène en l’occurrence M. Patrichi TANAZA qui n’est du reste pas à sa première dotation pour l’école publique de Kinguélé, puis qu’il est celui qui a permis la construction de certaines salles de classe.

Les réalisations de Patrichi TANAZA ne se comptent plus dans ce quartier, et la remise des kits scolaires aux 120 élèves de ladite école témoigne s’il en faut, l’amour que ce dernier porte à ces concitoyens dans le coin. D’où le vide autour de son absence au moment de la distribution des kits, qu’un proche a vite expliqué en indiquant : « c’est un Monsieur qui a aujourd’hui trop de responsabilités. Il vit à cheval entre Port- gentil et Libreville ».

Cela dit ces dons à répétition, ne doivent pas faire oublier que le quartier kinguélé demeure un quartier sous intégrés « nous souhaitons à cet instant remercier nos enfants qui ont pensé à leurs jeunes frères à l’occasion de cette rentrée. Mais nous voulons aussi vous demander d’être les interprètes du quartier auprès des autorités pour qu’ils trouvent des réponses, au problème de route et du dispensaire », a souligné M. Nzambé Maxime, chef du quartier kinguélé.

                                                                      Alain Michel Mbinah