Dans un communiqué rendu public ce mercredi 21 avril, le Syndicat National des Enseignants-chercheurs et Chercheurs du Gabon(Snec) conditionnent la reprise des activités pédagogiques à la satisfaction de certains préalables.

Parmi ceux-ci, le Snec évoque l’amélioration des conditions de travail des enseignants-chercheurs et de l’environnement socio-éducatif des apprenants ainsi que l’effectivité des travaux de réhabilitation de l’Université des Sciences et Technique de Masuku les bâtiments actuels étant dans un état de délabrement très avancé selon le constat fait par le syndicat. 

Autre préalable posé par ledit Syndicat, le début d’apurement des heures supplémentaires et vacations des années universitaires 2017-2018 2018-2019 2019-2020. Selon l’évaluation faite par le Snec, la dette y relative s’étend sur six semestres. Le syndicat rappelle à cet effet aux autorités universitaires et politiques que les enseignants-chercheurs et chercheurs, bénéficiaires de ces heures supplémentaires attendent les perspectives de règlement de cette créance.

Autant de raisons pour lesquelles les enseignants-chercheurs de l’Université des Sciences et Technique Masuku refusent le démarrage des activités pédagogiques pour le compte de la nouvelle année universitaire.

A.O