La Direction Générale de cette entreprise et les partenaires viennent de convenir pour l’établissement d’une convention collective. Par elle, le statut des 1400 agents de la société d’exploitation du Transgabonais sera pris en compte.

Et c’est le 15 janvier 2021 dernier qu’a eu lieu à Ntoum sis à l’hôtel Florentines, la signature du texte réglementaire encadrant cette nouvelle convention collective. Le ministère du travail à travers son inspecteur spécial du travail chargé du chemin de fer y était représenté, pour des travaux qui auront pris une dizaine de jours.

Pour Dieudonné Ibouily, « cette convention collective contient des avancées indéniables qui améliorent radicalement le climat au sein de l’entreprise », a-t-il indiqué au sortir de laborieuses négociations entre les parties prenantes dont les partenaires sociaux qui étaient venus en force pour y participer à ce grand moment dans la vie de l’entreprise.

On retiendra de cette nouvelle convention collective, qu’elle a permis d’introduire de nouveaux critères de gestion du personnel. On citera entre autres : l’identification et le répertoire des différents métiers, les classifications catégorielles, les primes et indemnités revues dans une tendance haussière.

Aussi bien les partenaires sociaux, l’inspecteur du travail en charge du chemin de fer, que la direction générale, on s’accorde à dire que cette nouvelle convention collective marque clairement des distinguos par rapport aux précédentes.

Et c’est donc de bonne guère si toutes les parties prenantes se sont dites satisfaites, de la nouvelle mouture de la convention collective. Le cas du Directeur Général de Setrag, en la personne de Christian Magni qui s’est dit honoré de l’adoption de ce nouvel outil de travail qui vient garantir les acquis sociaux du personnel.

Pour le manageur général de Setrag, cette nouvelle convention collective symbolise une étape importante dans la vie de l’entreprise en ce sens qu’elle permet de témoigner au passage l’intérêt qu’il accorde au dialogue social.

Aussi, s’est-il félicité du coaching de l’inspecteur en charge du chemin de fer, qui a été déterminant dans l’élaboration de ce nouveau référentiel de dialogue avec les partenaires sociaux « je me réjouit d’avoir conduit les travaux pour la mise sur rails de cette nouvelle convention », a soutenu Dieudonné Ibouily, inspecteur du travail chargé du chemin de fer.
Même son de cloche pour les partenaires sociaux dont le représentant, Jean René Minanga, qui a reconnu le bon climat entre toutes les parties prenantes tout au long des négociations « négocier n’est pas faire une guerre », a-t-il indiqué en reconnaissant que l’action syndicale doit faire l’objet d’une attention de tous les agents, qui attendent d’elle une amélioration de leurs conditions de travail.

 Alain Michel Mbinah