[Gabon] Environnement/Climat : Haro sur les gaz à effet de serre
Libreville vient d’abriter une rencontre sur le climat ce 18 octobre 2019, qui avait pour but de revisiter la coopération technique entre les états et les organismes internationaux pour un avenir durable et résilient.
La célébration de la Journée mondiale de l’alimentation, a constitué une occasion pour démontrer par ricochet la pression induite par l’agriculture sur les forêts via la déforestation et sa conséquence directe sur le réchauffement climatique.
C’est à ce titre, qu’il y a actuellement à travers le monde au moins 30 % de projets internationaux du fonds mondial de l’alimentation (FAO), pour soutenir l’action des pays en matière de changement climatique sur le terrain.
Cet effort de soutien de la FAO en faveur des écosystèmes durables, se fait en conformité avec les priorités annoncées par les pays. En mars 2019 déjà, la FAO et l’Union Africaine à l’occasion de la semaine africaine du climat qui s’était déroulée au Ghana ont lancé en collaboration avec le partenariat pour les Contributions Nationales Déterminées (CDN), un programme conjoint de coopération technique pour soutenir les pays africains dans la formulation et le suivi de la mise en œuvre de leur CDN.
La rencontre de Libreville a également permis de comprendre, que ce projet apporte un soutien direct dans cinq pays pilotes à savoir : le Mozambique, le Mali, la Côte-D’ivoire, l’Ouganda et le Gabon. « Je suis fier d’annoncer que dans le cadre de ce projet, la FAO soutiendra le rôle important d’un facilitateur pays au Gabon, pour superviser l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de partenariat afin de contribuer aux efforts ambitieux déjà en cours dans le pays », a déclaré Helder Muteia, Coordonateur régional de la FAO au Gabon.
Ce dernier a par ailleurs indiqué que le Gabon avec plus de 88 % de son territoire couvert de forêts, le secteur forestier à lui seul a un potentiel d’atténuation et d’adaptation du changement climatique au Gabon. Toute chose qui lui fait dire que la FAO se féliciterait de l’opportunité de renforcer sa collaboration pour soutenir l’action efficace dans le pays, en s’appuyant sur les engagements antérieurs et actuels.
C’est dire que la rencontre sur le climat de Libreville qui s’est tenue à l’hôtel Boulevard (Acaé), va permettre aux participants de combiner leurs forces pour une recherche de solution en faveur d’un avenir plus durable et résilient au Gabon.
Le moment est donc venu pour que cette action collective et concertée, participe à la réduction des gaz à effet de serre et d’accroître la résilience aux impacts du changement climatique.
Alain Michel Mbinah