[GABON] Focus sur la DGTT

Depuis quelques mois, la Direction générale transports terrestres (DGTT) fait l’objet d’une campagne de dénigrement quant à son fonctionnement par une certaine presse diligentée par une « main noire » qui, semble-t-il, voudrait culpabiliser cette administration et de facto, son directeur général.
La situation que subit la DGTT est sans pareil. Les rumeurs sur la prolifération de la distribution des fausses cartes de permis de conduire sont une atteinte aux autorités du ministère de l’Intérieur et du Ministère des Transports quant à une quelconque implication avec ses partenaires agrées.
Qu’en est-il des statuts juridiques des Centres Techniques et de leurs rattachements à la DGTT ?
Selon le décret n°01113 portant création et organisation de Centre National d’Édition et de Délivrance des Documents afférent à la Circulation des Véhicules Terrestres à Moteur, dans son Chapitre 1er de la création et des attributions des cartes grises en son article 3 stipule que : le Centre assure, sur toute l’étendue du territoire national, l’exclusivité de l’édition, de la délivrance et de la conservation des documents afférents à la circulation des véhicules terrestres à moteur.
Il est notamment chargé de l’édition et de la délivrance :
des permis de conduire et des documents connexes ;
des certificats d’immatriculation des véhicules à moteur ou cartes grises ;
des licences de transport et tout autre document administratif afférent à la circulation des véhicules terrestres à moteur ;
la DGTT est le signataire de tous les documents de transport terrestre ;
les Centres sont gérés par des Directeurs qui ont rang et prérogative de Directeur d’administration centrale. De ce fait, ils ne peuvent, hiérarchiquement, dépendre directement du Secrétariat général, tel que stipulé dans leurs textes organiques respectifs, entre autres.
Pour ce qui est des Centres techniques d’appui à la DGTT, les statuts juridiques stipulent qu’en son article 29 sur la loi n°20/2005 du 3 janvier 2006, les services publics de l’État sont autonomes en gestion suite aux services de productions, de transformations des biens ou des prestations de services dans un secteur spécialisé et individuel sur le plan technique et budgétaire. Ce qui dédouane automatiquement la DGTT de toute forme de pression auprès de ces entreprises que sont Gabon Autosur et Auto Bilan.
Au regard de ce qui précède nous pouvons dire avec aisance que la Direction générale des transports terrestres n’a pas compétence de décider de la fermeture quelconque structure agréée car étant une direction sous tutelle donc émanant du ministère des transports ainsi, Gabon Autosur et Auto Bilan, ses deux entreprises sont liés par un cahier de charge d’où ni la direction générale des transports terrestres encore moins son directeur général ne peut se substituer à l’État.
En somme, la cabale orchestrée depuis un certain temps par certains médias numériques n’a qu’une seule volonté : celle de ternir l’image de cette administration sous tutelle et surtout celle de son Directeur général M. Anatole Kabounou.