Le Ministère de l’emploi, de la Fonction Publique, du Travail et de la Formation Professionnelle, chargé du Dialogue Social, a procédé le lundi 30 septembre 2019, à l’effectivité de la collecte des données biométriques.  Plusieurs ministères étaient concernés par cette première journée.

On citera entre autres : la présidence de la République, la Primature, le Ministère des Mines, de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques, le Ministère des Relations avec les Institutions Constitutionnelles et les autres Autorités Administratives Indépendantes, etc.

Pour de nombreux agents, ce recensement est une mesure qui va permettre d’assainir la fonction publique gabonaise en lui conférant plus de possibilités d’embauche. C’est le cas de M. Moussavou, agent au Ministère de la Fonction Publique qui a indiqué à l’occasion « Cette opération consiste à dénombrer les fonctionnaires fantômes avec cette fois-ci une innovation qui vise la prise des empreintes ».

C’est pour dire que contrairement aux précédentes opérations de recensement, l’actuelle permet d’allier efficacité et rapidité, peut-on s’enquérir auprès de Mme Léontine Nkonwa Mistoul de la Direction des Ressources Humaines au Ministère de la Fonction Publique qui précise « ça ne m’a pas pris du temps pour me faire enrôler ».

Pourtant, on ne peut occulter qu’il y a une frange des fonctionnaires qui considèrent cette opération de recensement biométrique de trop et de déroutante en sens qu’elle implique le renouvellement des procédures par le passé satisfaites. Ce qui ne saurait pas être de l’avis de Malaîkha Mémiaghé, agent en poste à la fonction publique qui balaie d’un revers cette façon de penser : « Il ne faut pas être retissant. Il faut vous faire connaître ».

L’opération de dénombrement biométrique démarré ce lundi 30 septembre 2019, est prévue pour durer une quinzaine de jours.

                                                                         Par Alain Michel Mbinah Mbinah