[Gabon] Front Social : le MSTGV déterre la hache de guerre, pour défendre les retraités

 [Gabon] Front Social : le MSTGV déterre la hache de guerre, pour défendre les retraités
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La Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV) est montée au créneau ce matin pour demander des comptes à la Primature, qui s’était engagée à porter à bras-le-corps le problème des retraités gabonais. Mais le MSTGV de Pierre Mintsa a fait ce matin, le bilan d’une annonce vide de sens qui n’a que trop duré. Alors une marche improvisée en direction de l’Assemblée nationale a été décrétée instamment pour faire plier le gouvernement.

Pierre Mintsa en sa qualité de président de la Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV), était très remonté ce lundi matin le long de la rue se situant derrière l’école Martine Oulabou en allant vers Sainte-Marie.

L’objet de cette colère syndicale porte sur la non prise en considération des revendications des travailleurs gabonais  (requalification, régularisation des situations administratives, etc.) y compris celles des retraités (arrimage des pensions retraites au nouveau système de rémunération) ainsi que celles des jeunes diplômés en attente de postes budgétaires (l’Etat ayant indiqué préalablement qu’il n’embauche plus avant les trois prochaines années).

Voici autant de point d’ombre qui font monter la colère des syndicalistes gabonais, et Pierre Mintsa du MSTGV qui a été témoin oculaire du Forum de la Fonction Publique sait que le temps des fausses promesses est passé. Il veut des réponses maintenant, force de quoi, il en appel à la vigilance du président de la République pour qu’il prenne lui-même ce dossier en main car les différents gouvernements qui se sont succédé ont sans aucun doute manqué de réalisme.

Pierre Mintsa veut qu’on en vienne à la réalité politique, qui ne peut s’envisager qu’avec une action directe pour résoudre les problèmes des travailleurs. « Nous n’irons pas nous plaindre chez Macron, car nous avons notre président Ali Bongo Ondimba, que nous appelons à se saisir de ce dossier ».

Pour de nombreux partenaires sociaux à l’instar du MSTGV, la situation n’a que trop duré et l’heure d’apporter des réponses a sonné. « Nous ne pouvons même plus attendre le mois d’août, car l’on sait que ce n’est pas en deux mois que la Primature fera le nécessaire », a indiqué Pierre  Mintsa en bon leader syndicaliste qui maîtrise comme les doigts de sa main, les problèmes des travailleurs gabonais.

La grande marche improvisée de ce matin montre bien, l’impatience des travailleurs à voir leurs problèmes se résoudre.

                                                                Alain Mbinah

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