Cette fois-ci, c’est le non-respect des articles 160 et 161 du code du travail qui fait réagir les postiers en cette fin d’année d’exercice.

La fin de l’année approche à grand pas. Et c’est une occasion pour le syndicat national des postiers (Synapost), de régler ses comptes avec la direction générale de la poste. « Nous avons en son temps présenté trois (3) résolutions prioritaires dont le paiement des salaires qui a trouvé son épilogue en juin après avoir sûr bataillé dur ».

Aujourd’hui ce qui fait à nouveau parler le Synapost, ce sont les deux autres points prioritaires restés sans suite. Il s’agit notamment du remboursement des coupures intempestives opérées par la direction générale en 2018, pendant que les postiers étaient en grève. Toute chose qui est contraire, selon le secrétaire général du Synapost, à certaines dispositions du code de travail notamment en son article 350 à travers les alinéas 160 et 161, qui interdisent tout simplement ce type de pratique.

Le troisième point concerne les bonifications sectorielles. Depuis 2015, aucune bonification n’a été payée. Alors que la direction générale s’est faite elle-même payée un rappel des indemnités en mars 2016. « Nous trouvons cela d’injuste et anormal que la direction générale préfère d’abord se servir soit même avant de penser au personnel », a conclut le Secrétaire Général du Synapot, Mr Bayone.

                                                                        Alain Michel Mbinah