Après sa participation au côté des investisseurs belges aux sessions d’étude et d’analyse des projets entrants dans le cadre du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT), la Société Nationale Immobilière (SNI) espère relancer son programme des logements sociaux se trouvant dans un besoin de financement.

Faute de moyens financiers considérables, les travaux de construction du programme des 3 808 logements sociaux conduits par la Société Nationale Immobilière (SNI), ont été arrêtés depuis 2014.

Le management de la SNI sous la houlette de son Directeur Général, Hermann Kamonomono, n’a cependant pas désarmé et espère que ce projet arrivera un jour à son terme. Et c’est dans cette optique d’ici, que la SNI a pris part aux sessions d’étude et d’analyse des projets structurants du Gabon présentés aux investisseurs belges de la société IMMO IPS.

On parle d’un groupe international disposant d’un pôle immobilier assez compétitif et innovant, capable de produire un logement en 3 jours grâce à son nouveau procédé d’agglos fixateurs.

Pour la SNI, la société IMMO IPS pourrait s’avérer un bon partenaire compte tenu du besoin pressant de la société nationale immobilière à finaliser son projet de logements sociaux, qui est une partie intégrante de la vision du Chef de l’Etat.

« Nous avons le programme des 3 808 logements sociaux qui peut intéresser les investisseurs belges, puisqu’il nous manque encore réaliser les VRD, les aménagements complémentaires et les différentes voies d’accès », a souligné ADIMINGA KOUNA Ted, conseiller financier du directeur général de la SNI.

Pour ce projet de logements sociaux, il ressort que des études ont été présentées aux investisseurs belges, mais elles méritent d’être mises à jour afin de les adapter au contexte des partenaires belges.

La Société Nationale Immobilière en tant que bras armé de l’Etat en matière de construction de logements, a su redonner de la confiance aux acquéreurs gabonais grâce à la démarche volontariste de son Directeur Général Hermann  Kamonomono, qui a non seulement relancé les projets en souffrance, mais aussi apporter un élan professionnel du cadre bâti qui peut attirer aujourd’hui des investisseurs. Les investisseurs belges ne manqueront pas d’analyser ce programme de construction de 3 808 logements sociaux, en scrutant son modèle économique gage d’un retour sur investissement.

Alain Mbinah