[Gabon] Hausse des prix du transport : Constant Paillat monte au créneau.

Suite à la hausse incessante des prix du transport au Gabon, le ministre des transports, Brice Constant Paillat est monté au créneau mercredi 17 février dernier. Une séance de travail et de sensibilisation à l’endroit du collectif des syndicats des transports terrestres et la nécessité de la mise en oeuvre des mesures barrières dans la lutte contre la pandémie de la COVID-19, ont servi d’ossature à cette rencontre.
Cette énième séance de travail et de sensibilisation qui a vu la présence du Syndicat libre des transporteurs terrestres (Syltteg), le syndicat national des transporteurs terrestres du Gabon (Synatteg), le Syndicat national des propriétaires et taximen du Gabon (Synaproteg) et la Fédération gabonaise des transporteurs du Gabon avait pour seul but d’interpeller lesdits syndicats sur la hausse des prix du transport observé sur toute l’étendue du territoire et, la responsabilité des acteurs du secteur des transports routiers dans la lutte menée par le gouvernement pour stopper la propagation du virus dans le soucis de l’éradiquer du territoire gabonais.
« Nous les avons rappelés que nous traversons une période particulière. Des propositions ont été faites pour trouver le juste-milieu à cette problématique » , a indiqué le ministre des transports.
Pour Jean Robert Menié, président du Syltteg, « au nom du collectif des transporteurs, nous avons regardé ensemble avec le ministre des transports, la problématique de l’augmentation du coût du transport terrestre, examinateur le niveau des charges officielles, officieuses et variables avec la diminution drastique du nombre de places et des heures de travail qui pèsent sur les transporteurs et qui se répercutent directement sur les usagers » .
« Nous avons fait des propositions à long, court et moyen terme avec la diminution de 50 ? La patente, la taxe municipale cette année, le compte tenu du contexte, et la réduction de l’assurance de type D, la suspension des brigades de contrôle routier » , a précisé le président du Syltteg.
La rédaction