[Gabon] Le Bureau National indigné par les attaques malveillantes.

Le Bureau National Exécutif de la Confédération Syndicale Gabonaise (COSYGA), vient à nouveau d’être cité dans un article, en des termes peu élogieux surtout que l’on parle du Doyen Martin Alini, qui a depuis passé le flambeau à la suite d’un congrès électif à Philip Djoula.
Peut-on connaître les statuts de la COSYGA et les ignorer dans l’exercice de ses missions ? L’article paru dans un journal de la place, parle d’un Louis Jocelyn NGoma progressiste quand ce dernier est capable de poser des actes pleins d’amateurisme et sans maîtrise aucune des statuts de la COSYGA selon ces anciens compères. C’est le cas selon eux, lorsque Louis Jocelyn Ngoma se permet de procéder au recouvrement des cotisations de la COSYGA en lieu et place de son trésorier général.
Par ailleurs, l’article rédigé avec beaucoup de “confusion” ne cite aucun article des statuts de la COSYGA, pour décrier les accusations portées contre Louis Jocelyn Ngoma, à qui, le Bureau National Exécutif de la COSYGA accuse à tord ou à raison, d’usurpation de titre et usage de faux. Le fait de se présenter auprès des syndiqués et procéder au recouvrement de leurs cotisations, sans en être mandataire ou dépositaire de l’autorité en l’espèce en est une parfaite illustration chapeauté par “un sentiment de désordre” que ne pouvait cautionner le Bureau National Exécutif dirigé par Philip Djoula.
De son côté, l’actuel Secrétaire Général de la COSYGA et son Bureau disent n’avoir fait qu’interpréter les statuts en décidant de radier celui qui apparaissait alors selon eux comme un élément irresponsable, perturbateur voir même individualiste, ce qui est tout le contraire de la charte d’éthique de la COSYGA qui fonde son action sur la solidarité syndicale et la cohésion des masses travailleuses.
On peut aisément comprendre que la COSYGA soit considérée comme le creuset du mouvement syndical au Gabon. Et à ce titre, elle et se doit d’être plus conforme au respect des textes de loi dans son fonctionnement afin de s’avérer toujours un partenaire responsable pour le gouvernement.
Du reste, l’article présente de façon argumentaire, un Louis Jocelyn Ngoma fin “manipulateur” en dépit du style rédactionnel emprunté qui fait dans un amalgame de noms, comme si une raison avait besoin d’autant de témoins pour s’imposer à la conscience collective poursuit, le secrétaire général dans son élan de dénonciation. Pour preuve, Louis Jocelyn Ngoma cite dans la même foulée verbale Martin Alini comme étant son mentor en reconnaissant qu’il était à son école. Et d’un autre côté, il est capable de dire que ce dernier était un “vieux renard qui n’avait pas de considération pour les congrès”. Toute chose qui mettrait en mal la crédibilité de Jocelyn Ngoma en l’espèce.
Parlant des congrès, seuls les syndicats à jour de leurs cotisations peuvent faire prévaloir leurs idées lors d’un congrès. Or, il n’était pas possible en l’etat actuel pour Louis Jocelyn Ngoma et le syndicat dont il appartenait de solliciter leur présence dans un congrès en raison du non-versement de leurs cotisations. Un fait statutaire que sieur Ngoma ne peut ignorer.
A contrario, l’actuel Bureau National Exécutif de la COSYGA dirigé par Philip Djoula dit ne rien faire au hasard, et que chacune des décisions prises en son sein, ont une portée statutaire. C’est le cas en effet de l’article 23 des statuts de la COSYGA, qui donne le pouvoir décisionnel au Bureau National Exécutif de radier tout membre dont le comportement est déviant.
On veut bien comprendre que Louis Jocelyn Ngoma soit aujourd’hui déboussolé depuis son éviction de la COSYGA, toute chose qui serait à l’origine de ses déclarations sans “fondement”.
Dans le fond, l’article cite Wenceslas Mba Nguéma, mais n’indique pas que le tribunal vient de rendre son verdict dans l’affaire l’opposant à la COSYGA et qu’il est sommé par le tribunal de reverser près d’un million fcfa en dommage à l’organisation syndicale.
Il serait judicieux pour Louis Ngoma d’apporter des preuves plus tangibles pouvant lui permettre de faire appel de son éviction des rangs de la COSYGA si ses allégations sont fondées et non de donner l’impression d’une personne résignée qui sait à suffisance la gravité des faits qui lui sont reprochés.
Trêve de bavardage, le Bureau National Exécutif, dit ne plus répondre à ce type d’attaque, dès lors que ses décisions et montées au créneau lui ont toujours donné légalement raison. À bon entendeur salut.
La rédaction