Biens de choses se sont dites ce lundi 23 décembre par le porte-parole de la présidence de la République, dans le cadre de sa traditionnelle conférence de presse. Pêle-mêle on retiendra que le FMI vient d’accorder une rallonge de 73 milliards pour poursuivre la diversification de l’économie d’une part, et d’autre part, pour favoriser la construction de la transgabonaise.  Mais le porte-parole de la Présidence est surtout revenu sur le fait rarissime de l’attaque des pirates au large de Libreville.

Jessye ELLA EKOGHA, l’actuel porte-parole de la présidence de la République, prend petit à petit ses marques en cette qualité, d’autant qu’il est question à chaque fois de venir justifier les choix de la Première Institution du pays pour mieux éclairer les populations surtout avec les temps qui courent animés par un volume important d’actualités.

S’agissant de la conférence de presse de ce lundi 23, Jessye ELLA EKOGHA est d’abord revenu sur les actes terroristes perpétrés dans la nuit du 22 au 23 décembre ayant occasionné la mort d’un commandant. Et selon le porte-parole ELLA, une enquête est ouverte auprès du procureur de la République et se poursuit. À la question, faut-il s’en inquiéter ? (puis qu’on parle d’un fait rarissime pour le Gabon, mais qui ne manque pas d’attiser la peur au sein des populations). Jessye Ekogha, indique que le Chef de l’État a donné toutes les consignes nécessaires afin que les mesures de sécurité soient renforcées. Et précise que les pirates terrorisent dans plusieurs pays du monde. La Gabon ne peut malheureusement pas faire l’exception. Il convient de rappeler que le Chef de l’État a promis, une plus grande fermeté contre de pareils actes contre le Gabon.

Sur un autre pan de son discours, Jessye ELLA EKOGHA a abordé les mesures prioritaires du gouvernement face à la persistance de la crise. Il a indiqué dans ce sens, la réhabilitation de la route nationale 1 dans le cadre d’un partenariat entre l’État et deux entreprises des Travaux Publics dont Colas. « La concrétisation de ce projet va permettre de désenclaver l’intérieur du pays », a-t-il souligné. Le parterre des journalistes n’a pas eu besoin de lui demander où trouver les moyens, étant donné qu’on est désormais en face d’un gouvernement qui n’arrête pas d’indiquer l’assèchement de ses ressources.

Le salut viendra du FMI qui vient encore d’accorder au Gabon une rallonge budgétaire de 73 milliards. On espère qu’ils iront dans les projets inventoriés et pas pour s’être enfuis  dans les murs des maisons des hauts cadres du pays. En tous cas, on l’espère avec force. Cela dit, une partie de cet argent, selon le porte-parole de la présidence de la République, ira pour financer la Transgabonaise quand l’autre partie servira à la poursuite de la diversification de l’économie. Quoi que là encore, on peut se douter de quelque chose, la Zone Économique spéciale de N’kok, grande réussite du modèle de diversification de l’économie gabonaise est paradoxalement devenue la pénibilité des travailleurs gabonais dont la plupart qui y travaillent ne disposent pas de contrat et se considèrent comme sous-payée. Un seul mot, que cette diversification ne favorise pas un affairisme esclavagiste

Du reste, Jessye ELLA EKOGHA a évoqué d’autres mesures prioritaires, comme les travaux de voirie, l’éclairage public, la lutte contre l’insalubrité sur fonds d’un programme de curage des caniveaux et une augmentation des bacs à ordures. Au total, 500 bacs à ordures seront fabriqués par des PME gabonaises qui devront se partager une enveloppe budgétaire d’environ 110 millions de Fcfa.

Parlant des fêtes de fin d’années, le porte-parole de la présidence de la République a rappelé la remise des cadeaux dans les hôpitaux par le couple Présidentiel, précisant à l’occasion que le Chef de l’État considère que nous avons tous un devoir de protection pour les plus démunies dont il accorde toute sa sollicitude.

In fine, il était aussi question pour Jessye ELLA EKOGHA de revenir sur le dernier sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC qui a témoigné le grand retour du Chef de l’État Ali Bongo Ondimba sur la scène internationale en sa qualité de Président en exercice de la communauté. Reste à parler de la fameuse signature qui fait débat, et que le porte-parole qualifie de fausse rumeur propre aux congosseurs de la république.