Le centre commercial « ABC Mall » a abrité en cette matinée du samedi 10 avril 2021, une importante déclaration de presse du collectif « la jeunesse citoyenne ». La dénonciation des manœuvres politiciennes et le pardon des bannis de l’AJEV, ont constitué la trame de cette déclaration.

Au moment où se promeut tout doucement, mais sûrement un nouveau dialogue politique dans le pays dénommé « la Paix des Braves », le collectif « Jeunesse Citoyenne » sort de sa réserve pour dénoncer son amer à boire  quotidien.

Pour ce collectif de jeunes compatriotes, le moment est venu pour revendiquer un rôle de premier plan dans le dessein socio-économique de notre pays. Et selon Alain Gauthier  MVOMO, porte-parole du collectif, « la jeunesse gabonaise a souvent été politiquement marginalisée par les décideurs politiques du pays ». Et ce, malgré le premier septennat en 2009 du Chef de l’Etat qui souhaitait consacrer une part belle à la jeunesse.

Selon la Jeunesse Citoyenne, on est vite passé de l’espoir au désespoir. Car partout, dans toutes nos administrations, il règne un climat de conflit des générations qui ne se cache plus.

Aussi, au moment où le pays amorce un nouveau virage en quête de dialogue et de réconciliation sous l’impulsion de quelques vieux briscards de la vie politique, la Jeunesse Citoyenne trouve opportun que tous les problèmes soient élagués surtout lorsqu’ils sont de nature politique. C’est le cas de plusieurs compatriotes issus de l’AJEV et enfermés pour des différents délits. Mais qui mieux que le père de la Nation, peut avoir pareille mesure du pardon pour leur grâce ?

C’est donc avec conviction et assurance, que la Jeunesse Citoyenne a interpellé aujourd’hui la Première Institution du pays « nous demandons au Chef de l’Etat de pardonner politiquement, tous nos frères en prison ».

Le collectif cite en exemple, le grand retour de René Ndémézo au sein du Parti de masse le PDG, pour montrer jusqu’où le pardon peut permettre de niveler les divergences d’une époque.

Le dialogue politique que s’apprête à abriter et arbitrer le Conseil National de la Démocratie, aura du pain sur la planche. Au-delà de trouver des réponses aux problèmes socio-économiques des Gabonais, il lui faudra surtout pacifier et unifier les Gabonais de tous bords. Cela dit, la Jeunesse Citoyenne prévient : « ce dialogue devra prendre en compte toutes les composantes du pays y compris les jeunes qui attendent bien de jouer un rôle déterminant.»

Alain Mbinah