Depuis les indépendances, jamais le Gabon n’avait démontré autant de volonté dans l’émergence d’un modèle de développement. Ce modèle, il l’a eu dès 2009 avec l’avènement d’Ali Bongo Ondimba au pouvoir via le plan stratégique Gabon Emergent porteur de projets structurants pour le Gabon.

La gouvernance par l’action du président de la République imprégnée dès 2009, a permis au pays de rentrer dans une nouvelle ère de chantiers. Pour une fois au Gabon, on a assisté en dehors de ce que fût le chantier du transgabonais, à des projets d’une grande ampleur ayant une impactation directe sur le plan économique et social des Gabonais.

Cette vision du Chef de l’Etat que constitue le (PSGE) sera formulée autour de trois piliers « le Gabon industriel, le Gabon vert et le Gabon des services ». Dès lors, l’orchestration de ce mode de gouvernance va permettre au Gabon de créer de la valeur à contrario d’une gouvernance passée basée sur la rente des matières premières uniquement.

À partir de 2009, le Gabon devient aussi une terre d’investissements productifs et les projets qui vont se succéder permettront de changer la face du pays avec une plus grande contribution des secteurs hors pétrole, qui passent entre 2010 et 2015 de 55 % à 77 % de participation dans le PIB.

Au niveau de la couverture sociale, la Caisse nationale d’Assurance Maladie et de Garantie sociale (CNAMGS) touche désormais plus d’un million de bénéficiaires. Cette vision sociale éclairée du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba passe même pour devenir un cas d’école pour les autres pays de la sous-région dont le Congo qui enverra des émissaires pour y toucher du doigt l’assurance-maladie du Gabon.

Sous la gouvernance d’Ali Bongo Ondimba, les Gabonais cessent d’être perçus comme de simples fêtards comme à l’époque du « Vieux » et deviennent des personnes qui peuvent aussi proposer de belles choses dans le concert des nations. Ce qui amène à parler de la Zone à régimes privilégiés de N’kok, un des projets phares du Gabon Industriel et qui a surtout permis à l’industrie bois du Gabon de se consolider au point d’être compétitif au niveau international.

Le Magazine FDI, première publication mondiale en matière de classement des zones franches, vient de décerner à la Zerp en collaboration avec le  Financial Time, le Prix de « Global Free Zone of the Year » en 2020.

Et pour cause, la Zerp génère plus de 5 000 emplois directs et presqu’autant d’emplois indirects. Elle détient environ de 38 % du taux de conteneurs exportés du pays et a déjà drainé plus de 1,7 milliards d’investissements directs étrangers (IDE). La Zerp, est même devenue une fierté nationale voir même régionale si l’on considère les intérêts croisés dans le cadre de la CEMAC.

Le Gabon, vert, est lui aussi illustré par plusieurs réalisations parmi lesquelles la mise en place de 20 zones marines protégées qui place le Gabon au cœur de la politique mondiale de préservation de l’environnement, dont il faut ajouter les différents parcs nationaux. On ne manquera pas de citer aussi dans ce domaine, l’acquisition par le Gabon d’un outil performant de surveillance des forêts afin de rendre plus cohérente sa politique en faveur d’un développement durable de la faune et des forêts. S’y ajoute aujourd’hui, une véritable politique de répartition des terres à travers un plan, qui définit les zones d’activités avec celles à préserver.

Depuis, l’avènement d’Ali Bongo Ondimba au pouvoir, la Gabon est en passe de rattraper son retard en infrastructures de base, les hôpitaux (différents CHU) sont depuis en œuvre, la réalisation des routes devrait prendre une autre tournure avec la construction de la Transgabonaise, nonobstant que le pont Port-Gentil Omboué est déjà opérationnel dans le cadre de la liaison routière PG/Omboué/LBV. Ces projets structurants parmi tant d’autres, portent la signature du chef de l’État qui a fait montre d’audace et d’ambition pour son pays.

Lors de son dernier discours à la nation, on sait que le pays va très vite repartir de l’avant grâce à la politique de diversification et de relance de l’économie. L’espoir doit renaître pour tous les Gabonais, malgré la crise économique mondiale et la crise sanitaire imputable au Covid-19.

On peut d’ores et déjà annoncer la régularisation de plusieurs situations administratives des fonctionnaires à travers plusieurs ministères dès ce 25 janvier 2021 en vue de garantir une plus grande employabilité des Gabonais.                                                                          Alain Alain Mbinah