[Gabon] Politique : Maganga Moussavou lance le Forum de la Presse.

 [Gabon] Politique : Maganga Moussavou lance le Forum de la Presse.
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Pour le premier acte de cet échange avec la presse, le Président du PSD, Pierre Claver Maganga Moussavou, a choisi trois thèmes centraux à savoir : la Route, l’Éducation et la Santé avec notamment la phase actuelle de vaccination qui plonge dans le doute une bonne partie du peuple gabonais quant à l’efficacité du vaccin chinois et les rumeurs sur les effets indésirables encourus.

Depuis la nuit des temps, l’absence d’infrastructures routières de qualité a contraint le pays au sous-développement. C’est un constat partagé, et c’est n’est pas un hasard si le président du Parti Social Démocrate (PSD), Pierre Mganga Moussavou, a inauguré le mercredi 14 avril 2021, le Forum de la Presse en choisissant en ouverture de celui-ci, de parler du problème de la route et de ses contraintes sur l’économie.

Pour le président du PSD, on ne peut comprendre pourquoi un pays comme le Gabon qui affiche au compteur une dette extérieure d’environ 6 000 milliards, n’ait pas toujours des routes de bonne qualité pour porter l’économie.  Il précise que c’est l’un des facteurs aggravant de la crise actuelle, dès lors qu’il devient quasi impossible de circuler sur la nationale 1 même entre Libreville et Kango.

Pour Pierre Claver Maganga Moussavou, une ville comme Gamba est restée longtemps enclavée par rapport au reste du pays en raison du manque des routes. Et ce, malgré son potentiel pétrolier. Il est clair qu’un secteur comme celui du tourisme a aussi du mal à décoller, en dépit de la piètre qualité de nos routes. Toute chose qui fait au natif de Mouila que « l’absence de la route contribue à faire en sorte que le pays ne s’est jamais développée ».

La route serait pour le président du PSD, un facteur déterminant pour la mise en orbite de sa politique de développement axée sur la provincialisation. Une fois la route concrétisée dans ce cadre, la prochaine étape serait de revoir tout simplement la façon de gérer la fonction publique, en faisant en sorte que certains postes budgétaires soient directement affectés à certaines administrations de l’intérieur du pays. Ceci permettrait de susciter un engouement auprès de jeunes fonctionnaires, qui ne sont pas toujours partant pour travailler à l’intérieur du pays du fait de la non-disponibilité de leur salaire.

Abordant l’épineuse question de l’université gabonaise qui est selon lui malade, le président du PSD pense même que le Gabon fait de la navigation à vue, dans ce secteur de l’éducation depuis plusieurs années. Et il n’exclut pas la possibilité d’une année blanche, afin de tout reconstruire s’il le faut. Il s’est par ailleurs demandé ce qu’est devenu le projet de construction de trois universités tel que dicté par Feu Omar Bongo Ondimba, et qui visait à décongestionner l’UOB ?

L’ancien vice-président gabonais pense qu’il est possible de mieux faire en permettant par exemple au secteur privé de s’approprier ces projets. Toute chose qui permettrait aux bailleurs de fonds d’investir en force dans l’éducation et d’avoir un retour sur investissement. Il y voit même la construction de dortoirs universitaires, comme une cerise sur le gâteau.

Par ailleurs, la question du vaccin n’a pas été en reste. L’ancien homme d’État estime que les 100 000 premières doses offertes par la Chine étaient insuffisantes, car elles ne prenaient en compte que 50 000 personnes à raison de deux doses par personne. Encore qu’il n’a pas manqué de pointer du doigt l’efficacité du vaccin made in china sans oublier les effets indésirables qui peuvent en découler « ne vous précipitez pas, attendez de voir », a-t-il indiqué.

Alain Mbinah

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