Ce vendredi 21 mai 2021, l’ancien ministre et ancien membre de l’opposition gabonaise,  Frédéric Massavala Maboumba vient d’emboîter le pas à Réné Ndémezo Obiang, en annonçant son retour au sein du PDG. Ce retour, dit-il, « doit traduire le renouveau des Gabonais  », dont le pays se trouve à la croisée des chemins en raison des rancunes et de la haine qui couve depuis lors.

Dans un contexte économique et sanitaire difficile marqué par une crise politique, la haine et la rancune sont devenues les principaux maux qui minent le vivre-ensemble des Gabonais. Et bien des personnalités politiques dans le pays, sont conscientes que c’est peut-être là, une des réalités qui pourrait compromettre la relance de l’économie.

Massavala Maboumba, ancien opposant au régime Bongo de trancher à sa manière sur cette situation, en décidant tout simplement de retourner dans la grande maison du PDG « après la prison, je suis heureux de symboliser par cet acte, la réconciliation des Gabonais », a-t-il indiqué. Même s’il reconnaît au passage, que cette décision qui sonne mal pour beaucoup de Gabonais va susciter un lot de critiques.

Visiblement, cet homme politique, qui vient de passer 4 ans de sa vie à voir les heures passées sans véritable action, voudrait se rendre utile pour son pays notamment dans le processus de développement « j’ai décidé de m’inscrire dans une nouvelle logique, pour apporter des solutions aux problèmes des Gabonais », a-t-il expliqué dans un ton princier. Et c’est à croire si le petit prince de Mboukou, n’avait pas déjà eu la bénédiction du Chef de l’Etat, lequel a besoin de renouveler sa cheville ouvrière pour relancer sa vision de développement à un moment où tout semble aller de travers. Crise politique, économique et sanitaire obligent.

Pourtant, pour Frédéric Massavala Maboumba, leader incontesté du groupe éponyme, le verre est à moitié plein et qu’il faille le remplir ensemble en tant que gabonais. Et finira par conclure « le groupe Massavala Maboumba et moi-même, sommes debout pour soutenir la vision du Chef de l’Etat ».

Alain Mbinah