Privés de tout avantage depuis l’arrivée de l’actuel directeur général, Cédric Chevalier, les travailleurs de la société Gras Savoye s’accordent une grève de trois jours et demandent le départ de leur directeur général « Fourre-tout » qu’ils taxent d’incompétent faces à la chute libre du carnet de commande de l’entreprise. Conséquence : le CA de Gras Savoye bas de l’aile.

Fondée en 1974, la société Gras Savoye a vu passer de nombreuses générations de travailleurs gabonais. Et tout semblait aller pour le mieux, tant les anciens collaborateurs de cette entreprise se reconnaissaient dans son devenir grâce, bien entendu, au volet social taille patron qui bénéficiait aux travailleurs.  Les grévistes parlent d’une époque où il faisait bon vivre. Ils avaient par exemple le droit d’un prêt de 25 % de leur salaire chaque année, et remboursable tout au long de l’exercice.

Mais qu’elle est bien loin cette époque, car aujourd’hui rien ne vas plus au sein de Gras Savoye. Les collaborateurs de cette entreprise, très remontés ce mercredi 04 février alors qu’ils observaient un mouvement de grève, évoquent plusieurs points de divergence avec leur direction générale.

Ils citent entre autres : la dégradation des conditions de travail au sein de l’entreprise, la perte de confiance des travailleurs et des clients, le harcèlement des employés. Mais encore et surtout, ils pointent du doigt l’incompétence de leur directeur général, Cédric Chevalier, dont ils n’ont pas manqué de conspuer alors que ce dernier sortait de son bureau.
Mieux, les grévistes indiquent que leur patron ferait montre d’un mutisme total qui handicape toute bonne communication au sein de l’entreprise. 

Autre époque et autre temps, voici un manager venu tout droit de l’hexagone qui est accusé par ses employés de ne pas être un bon communicant.  L’effritement des rapports employeur-employés, résulterait de cet état de fait.  Il y a péril en la demeure, puisque les grévistes parlent d’une entreprise dont le chiffre d’affaires est en chute libre depuis lors.

Pour ces derniers, Cédric Chevalier serait un obstacle à l’avenir de Gras Savoye. Et c’est au fort d’un tel constat, qu’ils demandent d’une seule voix, le départ de ce dernier « afin de faire place à la bonne gouvernance et ainsi sauver les actifs de l’entreprise », ont-ils indiqué.

Voulant recouper cette information d’entreprise, nous avons joint M. le directeur général de Gras Savoye, Cédric Chevalier, qui a refusé de livrer sa version de faits. No comment.

Par Alain Mbinah