[Gabon] Rentrée universitaire 2020-2021/UOB : le SNEC dénonce “un mensonge d’Etat et un génocide planifié”.

 [Gabon] Rentrée universitaire 2020-2021/UOB : le SNEC dénonce “un mensonge d’Etat et un génocide planifié”.
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C’est au cours d’un point de presse tenu ce lundi que le principal syndicat de la première université du Gabon a livré sa position sur la reprise des activités académiques au sein de ce temple du savoir. 

Selon le SNEC, la communication du gouvernement laisse croire depuis quelques semaines à une amélioration des capacités d’accueil de l’université Omar Bongo alors qu’il n’en est rien. Le Syndicat National Des Enseignants-chercheurs et Chercheurs section  UOB invite le gouvernement à faire la différence entre de vieux bâtiments et de nouveaux. À en croire le SNEC les sept bâtiments en passe d’être livrés sont fermés depuis deux ans et ont pendant cette période contribué à baisser les capacités d’accueil. Les rendre utilisables de nouveau ne fait selon le SNEC que ramener la capacité d’accueil de l’UOB à 8000 places. 

Le SNEC attire d’ailleurs l’attention du gouvernement sur la dangerosité et l’inefficacité de ces “mezzanines “, car dit il leur résistance est sujette à caution et qu’ils sont pédagogiquement inopérantes. C’est à juste titre que le SNEC se demande comment les conditions d’accueil des nouveaux bacheliers peuvent être garanties lorsque ces derniers estimés à 10 058 viennent s’ajouter aux 33 000 anciens pour faire un effectif global de 43 058 étudiants dans une UOB qui ne compte que 8000 places.

Le SNEC estime qu’affirmer sans sourciller que la fin de l’année universitaire s’est profilée en mars revient à réduire l’Université Omar Bongo à deux départements sur seize. Car ajoute-t-il seuls les départements d’Etudes Germaniques et Études anglophones ont délibéré pour le second semestre et sont donc prêts à débuter une nouvelle année académique. Le reste des départements de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines ne pourra pas délibérer avant la fin du mois d’avril 2021. 


Pour ce qui de la Faculté de Droit et Sciences Économiques elle ne saurait envisager la fin de l’année avant la fin du mois de juin 2021. Cette situation indique la SNEC, ne fera qu’accentuer le dérèglement de l’horloge académique dont ils souffrent depuis plusieurs années. Aussi exige-t-il le retour à l’ordre calendaire par rapport aux normes francophones auxquelles le Gabon a choisi de s’arrimer.

A.O

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