C’est l’évaluation faite par Willy Ontsia  économiste invité sur les antennes de Radio Gabon ce vendredi qui a livré son expertise sur les conséquences de la grève des régies financières dans l’économie nationale.

L’impact de la grève en cours dans les régies financières est très importante sur les finances publiques. Selon l’économiste Willy Ontsia, celle-ci ferait perdre à l’État 50 milliards par mois. Ce trou dans les caisses du trésor est lié à la fermeture des guichets et à l’arrêt de certains contrôles. À cela, s’ajoute un manque de suivi des dossiers en cours. « Le fait que les guichets physiques et électroniques soient fermés fait en sorte que les entreprises ne puissent pas verser leur dette vis-à-vis de l’Etat et leurs impôts.» , Dit-il

Le budget de l’État subit par ailleurs les contres-coûts de cette grève empêchant ainsi à l’État d’investir. Cette absence d’investissement agit par ricochet sur la croissance économique du pays. L’impact de cette perte est donc multiforme. Pour le bien de la République, l’économiste appelle les syndicats et le gouvernement à trouver une solution à cette paralysie.

Lors de leur dernière assemblée générale les syndicats des régies financières avaient décidé de reconduire leur grève pour obtenir le paiement de leur prime. Le gouvernement justifie le non-paiement de celle-ci parce que les objectifs assignés à ces administrations n’ont pas été atteints.

A.O