[Gabon] Société : les droits humains au sein des entreprises en ligne de mire

Le Centre des Nations Unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique Centrale en collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie a animé ce mardi 12 novembre un atelier sur les droits de l’homme au sein des entreprises dans leur responsabilité sociétale (RSE).

Pour le Centre des Nations Unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique, les droits de l’homme concernent tous les acteurs d’une économie. Il est par conséquent de s’assurer que les entreprises respectent les droits de l’homme dans le cadre de leurs activités et de leurs relations commerciales.

Les principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme établissent un cadre de référence clair sur la responsabilité de l’État et des entreprises ainsi que des directives qui favorisent la prise en compte effective de ces principes.

Aussi après un état des lieux de la situation des droits de l’homme en milieu d’entreprise, le Centre et l’OIF avaient déjà nourrit une première consultation sur les droits de l’homme en entreprise les 28 et 29 août 2018 à Douala (Cameroun) avec la participation des groupements inter-patronaux dont la Confédération Patronale Gabonaise (CPG).

Cette rencontre en terre camerounaise avait permis aux différents acteurs du monde de l’entreprise des deux pays, de noter qu’un nombre croissant d’entreprise reconnaissent l’incidence de leurs activités sur les droits de l’homme. Il est donc fondamental que les entreprises disposent aujourd’hui de connaissances nécessaires et intègrent les concepts y afférents afin que leurs activités quotidiennes soient moins contraignantes à l’existence des individus.

L’atelier de Libreville sur les droits de l’homme, donne une fois encore au Centre à l’OIF la possibilité de consolider les acquis des droits de l’homme en milieu d’entreprise via une promotion des principes directeurs et du cadre conceptuel des Nations Unies sur les entreprises et les droits de l’homme en Afrique Centrale.

Pour cet atelier ouvert à Libreville ce mardi 12 novembre, le représentant de la Francophonie indiquait à l’occasion « il existe un partenariat fécond entre les autorités gabonaises et les Nations unies dans  le domaine des droits de l’homme »

Pour ce dernier, il s’agit de faire un plaidoyer pour que les entreprises s’engagent à respecter les droits humains dans le cadre de leur responsabilité sociétale. D’autant que les institutions internationales comme le Centre et l’OIF se portent garant d’accompagner ce processus. 

D’où l’intérêt de cet atelier de Libreville sur les droits de l’homme en milieu d’entreprise qui voit une vive participation des associations de la société civile gabonaise dont le regard est non négligeable en matière de défense des droits d’homme. « l’OIF et le Centre ont voulu à travers cet atelier procéder au renforcement des capacités des différents acteurs dans le domaine des droits de l’homme. C’est un atelier qui vise à favoriser un dialogue entre les parties prenantes des droits de l’homme au Gabon », a confié le représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Autrement dit, le capitalisme ne doit pas déshumaniser l’homme

0 Reviews ( 0 out of 0 )

Write a Review

0 Reviews ( 0 out of 0 )

Write a Review

Articles Connexes

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *