À l’occasion de la journée mondiale contre le travail des enfants, l’Organisation internationale du travail (OIT) a publié des chiffres qui dénotent d’une situation précaire du travail des enfants à travers le monde.

Ils seraient encore environ 246 millions d’enfants entre 5 ans et 17 ans, à travailler dans l’agriculture notamment.

Et selon un rapport de l’OIT, 73 % de ces jeunes soit un enfant sur 8, sont soumis aux pires formes de travail qui mettent en péril leur bien-être moral et physique. Sachant que 8,4 millions sont assujettis à des activités intrinsèquement condamnables (esclavage, servitude, enrôlement dans des milices, prostitution) la liste peut paraître longue.

Aussi, au moment où s’organise la journée mondiale contre le travail des enfants, on ne peut que s’interroger sur le comportement de certaines face à cette situation.

Car ils sont bien des pays à avoir ratifié la convention 182 de l’Organisation internationale du travail (OIT) depuis sa création en 1919.

Parallèlement, la convention 138 de l’OIT a également par un important de pays, avec pour déterminisme l’abolition effective du travail, des enfants. Au niveau du Gabon, les autorités compétentes mènent le même combat et avec, la COSYGA dont le regard sur les conditions des travailleurs se trouve en permanence solliciter.  Cette vigilance est encore plus avertie lorsqu’il s’agit du travail illégal des jeunes. 

Une position qui retrouve aussi le cri d’alarme de l’OIT à l’occasion de la célébration de là cette journée internationale sur le travail des enfants. Ce chiffre ne peut d’ailleurs pas laisser indifférent toute personne : on nous parle de près 5,7 millions de jeunes encore asservis ou forcés de travailler. Même les pays développés n’échappent pas à ce phénomène, avec près de 2,5 millions d’enfants contraints au travail.

Alain Mbinah