Quelques heures après l’annonce du décès du président Tchadien le maréchal Idriss Deby ITNO et la mise en place d’un conseil militaire dirigé par son fils, l’organisation non-gouvernementale Tournons la page a dit s’y opposer.

L’opposition à l’accaparement du pouvoir au Tchad par la famille du défunt président le Maréchal Idriss Deby tué en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille a été exprimé dans un communiqué de presse.  Selon l’ONG le conseil militaire de transition dirigé par le fils d’Idriss Deby ITNO, le général d’armée et commandant de la garde républicaine et qui a dissout toutes les institutions en place est « un coup d’État militaire, une pratique d’un autre temps qui revient en force en Afrique faute d’alternance démocratique, de limitation du nombre de  mandats, et à la suite d’élections frauduleuses à répétition, toutes choses que Tournons La Page dénonce depuis sa création en 2014», écrit l’organisation Non Gouvernementale. 

Faute de la mise en place du sénat qui a été réinstauré par la révision constitutionnelle de décembre 2020, TLP dit se référer à la constitution tchadienne de 2018 qui stipule en son article 81 qu’en cas de la vacance de la République les attributions du président de la République sont provisoirement assurés par le président de l’Assemblée nationale. Dans ce cas, ajoute l’ONG, il est procédé à l’organisation de nouvelles élections présidentielles 45 jours au moins 90 jours tout au plus après l’ouverture de la vacance du pouvoir. Pour un indispensable retour à un État de droit, Tournons la Page estime nécessaire le retour à l’ordre constitutionnel à l’organisation des élections transparentes et à l’accompagnement de la communauté internationale dans ce sens.

Le mort du président Tchadien intervient au lendemain de la proclamation par la CENI des résultats provisoires de la présidentielle, résultats qui plébiscitaient le président sortant dès le premier tour.

A.O