La décision adoptée au cours de l’Assemblée générale du lundi 26 avril va à rebours de la volonté du ministère de l’enseignement supérieur qui compte démarrer dans les prochains jours l’année académique 2020 2021 selon son calendrier.

Réuni en Assemblée Générale le lundi 26 avril à l’effet de statuer sur la rentrée universitaire 2020-2021, la régularisation des situations administratives et les arriérés de vacations, le Syndicat des Enseignements Chercheurs de la section de l’université Omar Bongo a refusé de reprendre les activités académiques conformément au calendrier arrêté par le ministère de l’enseignement supérieur.  Le Snec  estime qu’aucune avancée significative n’a été enregistrée à ce jour parmi les différents points inscrits sur son cahier des charges. Les démarches entreprises n’ont donné lieu à aucune débouché selon le Pr  Mathurin  Ovono Ebeh Président du Snec section UOB.

S’agissant des capacités d’accueil, le Snec  soutient que celles en vigueur au sein du principal temple du savoir sont largement en deçà des 42 milles étudiants officiellement inscrits à l’Uob. Et cela ne permet pas de respecter la distanciation physique nécessaire dans la lutte contre la covid-19.

Le syndicat refuse d’admettre l’idée d’une année blanche à l’université Omar Bongo. Il parle plus tôt de quelques mois blancs, une période qui partira du mois d’avril à août voire même septembre pour que tous les acteurs concernés par ce problème structurel et infrastructurel s’assoient pour construire et reconstruire l’université Omar Bongo. 

La posture du Snec prend à contre-pied le gouvernement et le ministère de l’enseignement supérieur qui avaient déjà annoncé le calendrier de reprise des activités pédagogiques à l’université Omar Bongo et le chronogramme des inscriptions des nouveaux bacheliers et anciens étudiants de l’UOB.

A.O