[Gabon]241 milliards de dette intérieure : MINLAMA plaide pour zéro impunité.
La dette intérieure vient de recevoir l’analyse d’une personnalité politique du pays, et elle est tout, sauf une question d’équité pour ce dernier, parce qu’elle dénoterait encore d’un manque de transparence autour de sa gestion.
Dieudonné MINLAMA estime que la justice n’est pas toujours au beau fixe quand il faut traiter certaines questions en rapport avec la gestion des deniers publics. Il y aurait pour ce dernier, comme une justice à deux vitesses à ce niveau. D’autant qu’il ne comprend pas toujours pourquoi l’on ne publie pas la liste des entreprises concernées par la dette intérieure dans un journal officiel, ainsi que ce dont il adviendrait pour les poursuites judiciaires à leur encontre.
C’est à ce titre, que Dieudonné MINLAMA salut par exemple la diligence avec laquelle la Taskforce a permis d’empêcher le paiement de 241 milliards de FCFA injustifiés de la dette intérieure ce qui représenterait environ 70 % des sommes réclamées.
Cette dépense publique, évitée in extremis, témoigne de l’existence d’une corruption à grande échelle dans le pays, qui embrigade son développement. Car, pour Dieudonné MINLAMA, toute corruption a forcément un impact négatif dans le pays. Aussi, il demande à la présidence de la République de renforcer les procédures de passation des marchés publics, autre labyrinthe où sévit la corruption pour des sommes astronomiques impliquant le budget de l’Etat. Ce qui ne serait pas sans conséquence, selon cette figure emblématique de la vie politique du pays, l’amélioration des conditions de vie des citoyens.
De la sorte, il plaide auprès du palais du bord de mer, pour que les autorités compétentes en charge du suivi de ce dossier épineux, puisse redoubler d’efforts dans leur capacité à prévenir toute forme de corruption pour qu’on parvienne à un objectif de zéro impunité. Mais est-ce réaliste, quand on sait que cette même corruption gangrène toute l’administration gabonaise, allant du facteur au manager général ?
Autrement dit, la corruption est une variable pour le Gabon qui doit se combattre depuis le choix des hommes appelés à œuvrer au profit de cette même administration.
Alain Michel Mbinah