En dépit de quelques contraintes liées à la lenteur des procédures de remboursement et parfois au manque de transparence, la 44e assemblée générale élective de la FANAF se déroule à un moment où le secteur des assurances et réassurance se porte bien. On parle d’un marché au Gabon qui représente environ 99 milliards de Fcfa et dont la taille peut encore grandir avec l’élargissement des frontières dans le cadre de zone de libre-échange continental.

Le secteur des assurances au Gabon comme partout en Afrique amorce un nouveau virage au moment d’organiser la 44e Assemblée générale de la FANAF. Il est question pour les acteurs du secteur des assurances et réassurance africain de s’aligner aux données électroniques, afin d’assurer une plus grande fluidité à leurs opérateurs aussi bien sur le plan interne qu’international

D’autant que ce secteur au-delà de son apport en terme de prévention des risques, il n’en demeure pas moins qu’il fait face aujourd’hui à de nombreux critiques qui entachent sur son devenir et doit surtout s’aligner à de nouvelles exigences managériales « il s’agit pour vous de réfléchir sur l’adaptation de votre secteur d’activité face aux mutations imposées par notre société. Ces mutations s’appellent la digitalisation, le raccordement, le raccourcissement des frontières. Parce qu’il s’ouvre devant nous un grand marché, qui ne sera plus un marché sectoriel encore moins régional et ce marché s’appelle la zone de libre-échange continental où chacun de vous trouvera sa place », a indiqué en ouverture de 44e assemblée générale le Jean Marie Ogandaga, Ministre gabonais de l’Économie et des Finances.

Dans cet ordre d’idées, le marché des assurances et réassurance est appelé à un nouveau redéploiement continental, qui n’est pas sans prendre en compte les nouveaux défis sur la digitalisation des services thème central de cette 44e assemblée générale élective à savoir « les données et l’innovation au cœur des assurances ».

En outre, ce secteur des assurances et réassurance doit aussi dominer ses vieux démons à l’instar de la lenteur des procédures et le manque de transparence qui peut parfois affecter certaines de ses opérations sans pour autant remettre en cause son importance.

À titre indicatif, et selon Andrew Crépin Gwodog, président du comité d’organisation de cette 44e assemblée générale de la FANAF, le marché des assurances au Gabon génère un chiffre d’affaire ( CA ) de 99 milliards de Fcfa. CE qui classe ce marché à la quatrième place de l’économie nationale pour à peine 12 opérateurs. Aux nombreuses opportunités qui sont ceux de ce secteur et qui continueront de l’être avec la zone de libre-échange, se dressent également à l’avenir des défis de taille à l’instar de la digitalisation des services et de la sécurisation des données.

                                                                       Alain Michel Mbinah