[Gabon]Autorisation de l’homosexualité : risque d’homophobie!

Comme une lettre à la poste, la dépénalisation ou l’autorisation des relations homosexuelles a été adoptée sans difficulté par les deux chambres du parlement, majoritairement dominées par le PDG, le parti démocratique gabonais au pouvoir. Et ce, malgré la vive désapprobation des Gabonais dans leur écrasante majorité, criant au scandale devant une loi qui sape la morale africaine de la famille. Ce qui fait déjà craindre une montée des représailles homophobes dans le pays. 

Comme on pouvait s’y attendre, le Sénat qui représentait jusqu’ici le dernier rempart contre cette loi vivement rejetée par les Gabonais parce que contraire à la morale de leur société, vient de voter, lui aussi en faveur de la dépénalisation des relations entre personnes de même sexe. Avec ce vote, la chambre haute du parlement, considérée comme la chambre des « sages », emboîte ainsi le pays à l’Assemblée nationale, la première à avoir donné son feu vert le 23 juin dernier. 

En vertu de cette autorisation défendue de manière éhontée par le gouvernement, un homme peut dorénavant coucher avec un autre, une femme avec une autre. Ils pourront même s’afficher, se flirter, s’embrasser dans les lieux publics, scandaliser les passants, y compris les enfants sans que cela ne constitue, aux yeux de la loi, un délit ou crime à punir. 

Aussi choquant et immoral qu’il puisse paraître, c’est le sens de la loi âprement défendue par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, avec toute la violence qu’elle pourrait infliger aux enfants dans la rue et dans les ménages. Et avec cette liberté accordée par le sommet de l’Etat à ces relations contre nature au nom de l’évolution des mentalités qui doivent s’arrimer à la vision perverse, occidentale du monde, le risque de voir la proportion des homosexuels et autres tribades monter dans le pays n’est pas à exclure. 

Une flambée des relations homosexuelles qui, à terme, risque de susciter, par effet de vengeance, des représailles des populations opposées et écœurées par cette licence accordée à une pratique contraire à l’inconscient collectif de la société. Autant dire que les quelques homosexuels connus comme tels et qui vivaient jusqu’ici en toute quiétude, courent désormais le risque d’agressions partout avec cette “loi satanée au bénéfice des pédés de la république”. Le libertinage accordé au nom de l’utopie des droits de l’homme dans notre pays, pourrait ainsi déboucher sur une stigmatisation encore plus accrue des homosexuels.  Car trop de liberté tue la liberté. 

CNN  

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