[Gabon]Bonne gestion de la crise du Covid-19 : les réserves émises par Dieudonné MINLAMA confortées par les faits.

Nous vous l’annoncions dans une précédente communication que l’ancien candidat aux Élections Présidentielles de 2016 et Président d’Ensemble Pour la République, Dieudonné MINLAMA s’était montrée à sa manière interpellant le gouvernement sur les risques encourus dans la mise en œuvre des mesures à la fois sociales et économiques annoncées par le président de la République Ali Bongo Ondimba pour faire face aux aléas de la Covid-19 au Gabon. Plusieurs semaines après, certaines réalités observées ici et là, sont de nature à donner raison au président d’Ensemble pour la République.

La dernière déclaration du président de la République, annonçant d’importantes mesures sociales, économiques et sanitaires pour faire face à la pandémie du COVID-19, était une occasion pour beaucoup d’analyse de la vie politique gabonaise, de livrer leur assentiment sur ce qui pouvait être la meilleure faisabilité pour la mise en œuvre de ces mesures. Dieudonné MINLAMA, était un de ceux-là qui  avaient émis à temps ses réserves quant à  la volonté et à la capacité du gouvernement à mettre en pratique toutes les mesures annoncées par Ali bongo dans un esprit d’éthique, d’équité, d’égalité, de sincérité, de justice sociale et de bonne gouvernance.

Outre cette réserve, les propos de l’ancien candidat à la présidentielle de 2016, avait également découlé sur une série de propositions parmi lesquelles, celle de doter chacune de nos provinces des capacités réelles de dépistages et de prises en charge des personnes touchées par le coronavirus au niveau local. Et pour éviter que la mise en œuvre des mesures du Président ne devienne, pour certains, une occasion de détournement massif des fonds et des bien publics, il avait notamment insisté sur la création d’une « commission indépendante chargée du suivi, du contrôle et de l’évaluation » de cette vaste opération.

Cela dit, au terme de la première phase du programme de Riposte mené par le gouvernement, plusieurs faits désobligeants sont venus comme donner raison à Dieudonné MINLAMA au regard de leur implacable constat. Il s’agit particulièrement de relever que la phase de confinement a été brutale et catastrophique, pour les Gabonais de tous les bords politiques eu égard à la latence observée dans la généralisation des mesures d’accompagnement pourtant annoncées par le Chef de l’État.

En ce moment précis, le gouvernement a semblé déboussolé face à la débandade des populations qui commençaient par demander des comptes sur le mode opératoire du gouvernement. Quid des mesures oblige. D’autant que parallèlement, on notait un personnel médical aux abois et prêt à jeter l’éponge face à son exposition inadmissible  et inacceptable au risque de contamination.

De ce constat salé, c’est sans surprise qu’on a enregistré une augmentation vertigineuse du nombre de cas avec un risque réel d’une contamination de masse puisque le bilan actuel est de plus de 900 cas testés positifs au Gabon. Pour Dieudonné MINLAMA, l’heure est grave. Le temps n’est plus, ni à la spéculation, ni à l’hésitation. Pour ce dernier, il faut agir et vite. « Un changement radical des méthodes, des hommes et des moyens s’impose », souligne-t-il. 

En sollicitant de facto avec effet immédiat, d’une reprise en main de la Riposte par le président de la République ; une refonte en profondeur du Gouvernement et du Copil ; une redéfinition globale de la stratégie de Riposte ; une mobilisation totale de toutes les forces vives de la nation autour d’une réelle union sacrée et une évaluation sans complaisance de la première phase.

                                                                      Alain Michel Mbinah

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