Le premier ministre julien Nkoghe Bekale représenté par le ministre de l’agriculture de la pêche et l’élevage Biendi Maganga Moussavou a procédé ce mercredi 22 janvier à l’ouverture des travaux de l’Assemblée générale de l’agence des cafés d’Afrique et de Madagascar (ARAM)de sur le theme “redynamisation de l’ACRAM” organisé du 22 au 25 janvier courant à l’hôtel Méridien RE-NDAMA.

Placées sur le thème : “redynamisation de l’ACRAM”, cette assise, qui réunit producteurs et consommateurs de l’industrie du café dans le monde, ont été d’abord l’occasion pour les membres de l’ACRAM de mettre en place le secrétariat exécutif de ladite structure avant de plancher sur le budget qui lui sera alloue pour son fonctionnement. Occasion également d’inviter les décideurs et les politiques à impliquer l’ensemble des acteurs de la filière café à intervenir pour un développement harmonieux de ce  secteur. 

L’autre aspect de cette assise reste l’approche genre dont l’implication dans le domaine de la culture de café n’est pas valorisée. «Nous voulons aller sur la redynamisation et l’autonomisation économique du genre dans la filière café pour amener les femmes à s’impliquer d’avantage, mieux à être considéré. Elles sont très représentatives dans la chaîne de valeur, mais faiblement valorisées.» , a déclaré Enselme Gouthon, président de l’ACRAM.

En marge de sa participation, le ministre Biendi Maganga représentant le Premier ministre julien Nkoghe a rappelé les masures prises par le président de la République Ali Bongo Ondimba intégré dans le plan stratégique Gabon Emergent. Un modèle économique décliné sur trois piliers : Gabon vert, Gabon industriel et Gabon de services qui réserve une place de choix à la promotion et à la valorisation des filières de rente telle que celle du café. 

Pour lui, l’économie caféière devrait participer davantage à l’amélioration des conditions de vie en milieu rural en influençant quotidiennement les habitudes et contribuer ainsi au PIB national dans les pays producteurs de café. Raison pour laquelle, un accent particulier doit être mis sur l’existence de cette organisation qui in fine devrait valoriser la culture de café du genre Arabica ou Robusta. « Cette démarche devrait, d’une part, permettre à chacun de nos pays de se positionner comme un levier de l’économie caféière du continent, et d’autre part, accroître considérablement les revenus de producteurs, et ainsi favoriser le développement local des régions productrices de manière durable. » , a déclaré Biendi Maganga lors de son discours d’ouverture.

S’appuyant sur le plan de relance économique mis en place depuis 3 ans, le gouvernement a pris plusieurs mesures portées vers le développement des infrastructures et la promotion du secteur privé comme levier de la diversification et de la transformation de l’économie gabonaise. Toute chose qui met en relief la lutte contre la paupérisation des zones rurales tel que souhaité par Ali Bongo.

Mj