Autrefois porté uniquement sur les questions politiques et diplomatiques et ne réunissant que les chefs d’États et les gouvernements, le sommet mondial Afrique France ouvre désormais ses portes aux autres entités telles que les collectivités territoriales. Une innovation dont Philippe Autié, ambassadeur de France résidant au Gabon s’est fait messager auprès de l’édile de Libreville, Léandre Nzue lors de l’entretien entre les deux hommes, le mardi 28 janvier 2020 à l’hôtel de ville.

Cette audience entre le maire de Libreville et l’ambassadeur de France résidant au Gabon a porté non seulement sur le renforcement des liens d’amitié et de coopération bilatérale et multisectorielles entre le Gabon et la France, mais surtout sur l’organisation du sommet Afrique-France qui se tiendra à Bordeaux en France du 4 au 6 juin prochain et qui aura pour thème : villes et territoires durables. 

Selon Philippe Autié, la principale innovation de cette énième édition serait l’élargissement dudit sommet aux collectivités territoriales, à la société civile, ONG et aux entreprises qui ont à leur actif une expérience et expertise en matière de ville durable. C’est sera donc une grande assise du donnée et du recevoir qui va permettre aux collectivités territoriales de connaître un essor considérable. « Les autorités françaises souhaitent élargir le sommet aux collectivités territoriales, mais aussi à la société civile, ONG, et aux entreprises qui ont une expérience et une expertise en matière de ville durable », a-t-il déclaré.

Et c’est dans cette optique que s’inscrit l’invitation faite à Léandre Nzue pour représenter la ville de Libreville en sa qualité de président de l’association des cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU-Afrique). Une invite d’ailleurs que Léandre Nzue n’a pas hésité de confirmer pour début juin prochain.

Par ailleurs, ces assises seraient pour l’édile de Libreville, l’occasion de présenter les projets, et poser toutes les questions relatives aux différentes problématiques rencontrées dans sa localité et pourquoi pas nouer des partenariats gagnant-gagnant avec des entreprises qui peuvent faire un bout de chemin avec le Gabon.
« Au cours de ce sommet, le maire pourra rencontrer beaucoup de gens de plusieurs horizons, échanger sur les problématiques et les bonnes idées et peut être aussi trouvé les entreprises avec lesquelles il pourra s’accorder pour faire un bout de chemin ensemble », a poursuivi le haut représentant de la France au Gabon.

Enfin au regard justement des questions liées à l’urbanisation et les états d’insalubrité, la France à travers cette grande messe serait prêt à financer ou accompagner le Gabon pour venir à bout de cette forme d’insécurité.
« C’est bien l’idée en effet de mettre les apporteurs de solutions en contact avec les autorités locales. » , va conclure l’ambassadeur.