Le réseau des acteurs francophones pour la coopération sud-sud et tripartite (RAFSUD), organisait ce jeudi 10 octobre 2019 à Libreville, sa première assemblée générale avec pour aboutissement la mise en place d’une charte qui permettrait de mieux cerner les questions d’intérêt commun.

Érigée au rang de problématique pour la francophonie, la coopération Sud-sud est désormais intégrée dans les programmations quadriennales 2016-2018 et 2019-2022. Et c’est à Rabat (Maroc) en juillet 2018, que décision avait été prise pour lancer le Réseau des acteurs francophones de la coopération Sud-Sud et tripartite (RAFSUD).

Au chapitre d’objectifs, le RAFSUD vise à offrir aux acteurs une plate-forme d’échange et de partage d’informations. Le partage d’expérience et de bonnes pratiques sur la coopération Sud-Sud et tripartite, sont aussi à rechercher. Au même titre que le serait également l’accompagnement des acteurs dans leurs efforts de renforcement des capacités, de coordination de projets et des initiatives. Tout favorisera à donner plus de visibilité aux actions des acteurs à l’échelle nationale, régionale et internationale.

C’est dire que la première Assemblée Générale de Libreville du RAFSUD, qui intervient après une série d’activités et travaux préparatoires se donne pour ambition d’atteindre ces objectifs escomptés pour les pays signataire. « L’étape de Libreville va faire date, car elle posera les fondations du futur réseau Sud-Sud avec la mise en place de sa charte. Le RAFSUD vient donc compléter la liste des réseaux des Nations Unies », a commenté Mr ABOUBACAR, représentant de l’Afrique Centrale à la Francophonie avec pour siège à Libreville (Gabon).

Cette initiative qui bénéficié du soutien déterminant de l’Agence Marocaine de la Coopération depuis juillet 2018, représente finalement une force qui va permettre de développer des synergies avec les autres réseaux sur des questions d’intérêt commun.

Et pour cause, « la coopération Sud-Sud est devenue incontournable. C’est désormais un lien unissant les peuples et les pays du Sud », a indiqué le ministre des Affaires Étrangères gabonaises Alain Claude Bilie Bi Nze, qui présidait cette première AG du RAFSUD en remplacement du Premier ministre empêché.

Selon le Patron de la coopération gabonaise, la coopération Sud-Sud se présente comme un levier qui favorisera l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) tels qu’édicter par le système des Nations Unies et ceux de l’agenda de l’Union Africaine. L’occasion pour le Ministre du Commerce, Jean Marie Ogandaga de préciser que « la vison du Chef de l’État Ali Bongo  Ondimba a depuis orienté le Gabon vers une diplomatie économique ». Sachant que le pays a besoin de transfert d’expérience dans des secteurs prioritaires comme le commerce et l’agriculture notamment obligeant le pays à se tourner vers ce type de coopération sud-sud.

                                                                      Alain Michel Mbinah Mbinah