[Gabon]Covid-19/Déclaration/Gouvenerment :   MINLAMA prévient des risques d’un dérapage communicationnel.

Après la mise en garde des responsables religieux sur un confinement trop long, lequel devrait trouver une fin ce 25 octobre à la suite d’un débrayage des hommes en tuniques blanches, le gouvernement prend les devants avec une communication qui est très attendue ce vendredi 16 octobre. Et selon Dieudonné MINLAMA MINTOGO, ancien candidat à la présidentielle de 2016, cette déclaration du jour comporte des risques d’explosion sociale. Il s’en explique avec sagesse et ouvre sur des propositions.

Le vendredi tant attendu sonne à point nommé, pour le gouvernement désormais dirigé, par Rose Raponda OSSOUKA. Quand il sera 15 heures, tous les regards seront tournés du côté de l’immeuble Arambo, siège de l’importantissime déclaration. Depuis la sortie médiatique des leaders religieux  face à la poursuite d’un confinement appauvrissant pour leur paroisse, il y a comme une défiance au pouvoir qui pourrait se concrétiser ce 25 octobre, date de tous les dangers, parce que c’est à ce moment-là, que les religieux ont décidé de battre le pavé et peu importe ce qu’il adviendra. Le risque est énorme, « jamais notre pays n’a été aussi proche du point de rupture », prévient en homme politique avertit, l’ancien candidat à la présidentielle de 2016, Dieudonné MINLAMA MINTOGO.

Tout dépendra donc, de comment s’y prendra le gouvernement pour présenter la suite de sa stratégie de lutte contre la pandémie du Covid-19, qui a déjà fait des ravages socio-économiques au point d’étrangler certains qui n’en peuvent plus, à l’instar des églises. Faudra-t-il encore attendre ? Et pour combien de temps ?

Ces deux interrogations sont pleines de sens, à un moment où le pays respire « un climat tendu, mêlé de méfiance et de suspicion », constate Dieudonné  MINLAMA.

Et de poursuivre «Jamais, la distance qui sépare les gouvernants et le corps social n’a pas été aussi grande,  jamais le crédit du gouvernement auprès du peuple n’a été aussi bas. Jamais une annonce ou encore une déclaration du gouvernement n’a été aussi attendue ».

L’homme pense même que la responsabilité du gouvernement n’a jamais été aussi engagée et profite pour lancer un appel à la paix des braves « la guerre contre la pandémie du Covid19 ne se gagnera pas dans la division, la démobilisation, la méfiance, la suspicion et la confrontation », a-t-il prévenu.

Aussi, recommande t-il à quatre propositions qui peuvent d’ores et déjà s’avérer salutaires : la remobilisation du corps social, rassurer et redonner espoir à toutes les victimes sociales et économiques du Covid-19, réconcilier le gouvernement et les Gabonais, et ramener la paix et la sérénité dans le pays.

C’est à cet exercice que l’on attend le gouvernement ce vendredi 16 octobre, et avec un peu de chance, les divergences peuvent trouver des réponses avec cet éclairage de Dieudonné, qui, il faut le dire, ne manque aucune occasion pour apporter à chaque fois, sa contribution républicaine pour un Gabon unis. Mais où sont passés les hommes politiques du pays. La sieste, vaut-elle toujours la peine d’être vécue à un tel moment ?
                                                                        Alain Michel Mbinah

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