L’Assemblée nationale gabonaise vient de plonger le pays tout entier, dans le désarroi le plus total. Elle veut dépénaliser l’homosexualité en terre gabonaise sachant que dans le processus juridique, il n’y a pas de dépénalisation sans légalisation. La population est tombée de nue, tant elle estime qu’il y avait bien d’autres priorités urgentes à décider. Le point avec Gérard Ella Nguéma, leader de la 3e voie.

« La République des pédés ! » , c’était la titraille d’un grand hebdomadaire de la place en l’occurrence le Mbandja qui réagissait par rapport à la démarche des députés qui souhaitent dépénaliser l’homosexualité en terre gabonaise. Et il n’aura fallu que peut de temps pour voir Gerard Ella Nguéma, président de la 3e voie  réagir devant ce qui passe pour être la bêtise de trop d’un gouvernement aux abois dépassé par la gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19.

C’est dire combien de fois cette démarche des parlementaires gabonais, lesquels veulent opter pour une normalisation de l’homosexualité, est tout simplement balayée d’un revers par les membres du parti centriste de l’opposition gabonaise qui ont par la voix de Gérard Ella Nguéma, qualifié cette démarche de “pathétique”et “lamentable”. D’autant que parallèlement le peuple est contraint à la misère, au chômage, à la famine en dépit d’un confinement partiel qui a gardé certains commerces fermés tout en réduisant considérablement le temps de productivité des entrepreneurs.

Gérard Ella Nguéma parle d’un gouvernement frivole et incapable de trouver des réponses aux problèmes des Gabonais, préférant les distraire si ce n’est de les traumatiser davantage avec de pareilles lois immorales qui ne traduisent pas d’une urgence.

Le leader de l’opposition centriste, gabonaise parle d’un gouvernement de looser et de braqueurs de fonds publics, qui n’hésite pas de faire de la surfacturation pour justifier ses quelques projets moribonds. C’est le cas de la construction de 3 écoles à hauteur de sept (7) milliards. Peut être que lesdites écoles sont fabriquées à partir des matériaux de dernière génération et probablement équipées de tous les équipements pédagogiques nécessaires. Et si ce n’est pas le cas, on serait encore embarqué dans une grosse arnaque. Gérard Ellah Nguéma  s’attaque aussi à la gestion scabreuse des 250 milliards débloqués pour lutter contre la pandémie du Covid-19, dont les actions qui ont suivi n’ont pas impacté véritablement l’existence du peuple.

Le leader de l’opposition centriste gabonaise pense même que cette manne  aurait pu permettre d’importer en masse le Covid-Organic, actuellement unique remède à avoir démontré une efficacité contre la Covid-19. « Le gouvernement préfère exposer le peuple gabonais à la mort lente, au chaos économique, social et politique », a-t-il à contrario expliqué. Et de poursuivre, « Ce gouvernement incapable d’imaginer un plan de relance économique, tente de transformer les gabonais en bêtes sexuelles(…) c’est-à-dire qu’il trouve normal qu’un homme couche avec un autre homme dont l’acte se résume à enfoncer son pénis dans l’anus d’un autre homme », a souligné Ellah Nguéma qui  prend à témoin les confessions religieuses du pays et du rôle d’éducateur des consciences qui est le leurs. Tout en les sollicitant pour une grande marche, pour barrer la route aux “pédés de la république”.

Car le Gabon, indique Gérard Ellah, n’est pas encore un pays où prospère à foison les libertés démocratiques à l’instar des pays d’Europe, pour se permettre une telle décision de libéraliser l’homosexualité. Même si cela vise à plaire à Londres pour que ce dernier ouvre une ambassade au Gabon.

Dans tous les cas, cela ne se fera pas au détriment de la morale du peuple gabonais. C’est pourquoi fort de ce qui précède, la 3e voie demande dans l’immédiat la démission du Premier ministre et de son gouvernement, pour que l’ordre républicain revienne dans le pays.

AMM