Cette citation trouve tout son intérêt dans la première édition de la Journée culturelle organisée par l’Institut National des Sciences et de Gestion  (INSG) qui veut prôner à travers celle-ci un « come back » de la jeunesse estudiantine à notre diversité culturelle.

S’organisant sous le thème « ma culture, mes racines », la première édition de la journée culturelle portée par l’INSG   avait pour cible directe : la jeunesse estudiantine de l’institut. Ce qui peut se comprendre car selon les chiffres du ministère de la Culture entre 30 et 40 % de jeunes nés en ville utilisent plus le français dans leurs échanges linguistiques.

Ce qui peut paraître paradoxal quand on sait toute la diversité linguistique du Gabon qui compte environ 40 langues.  Cette diversité culturelle est plus prononcée en rites et traditions.

 C’est pour dire que les apprenants de l’INSG se saisissent de cette première journée culturelle, pour revisiter les différentes facettes de la culture gabonaise dans sa globalité. « A l’Institut National des Sciences et de Gestion, nous avons compris que l’heure était venue d’intéresser nos étudiants à reconnaître leur identité culturelle, qui est la seule pouvant leur permettre de se distinguer au niveau international. J’espère que cet événement va se pérenniser dans le temps », s’est expliqué Joslin Ndémbé, Directeur de l’INSG.

 Mieux, c’est ainsi le Gabon profond qui a été à l’honneur lors de cette journée culturelle où les spécificités culinaires provinciales ont côtoyé les masques rituels et autres objets artistiques à base de matériaux locaux tels que le raphia.   « Faire de la promotion de la culture, en permettant les uns et autres de faire un tour d’horizon de la diversité culturelle dans les 9 provinces constitue le but majeur de cette journée », a indiqué in finé Moutsingua Perrine, présidente du club culturel de l’INSG. Le rendez-vous est donc pris pour l’année prochaine, pour savoir si les étudiants de l’institut ont compris toute l’importance de se ressourcer quotidiennement de leurs racines.

      Par Alain Michel Mbinah Mbinah