[Gabon]Éducation Nationale : l’École gabonaise en situation précaire
L’école gabonaise fait face à de nombreux problèmes qui ne favorisent pas son essor. Un contexte qui ne laisse pas indifférent le Syndicat des Enseignants de l’Éducation Nationale (SEENA) qui monté hier au créneau à la faveur d’une conférence de presse.
Cela est parfaitement illustré dans les situations administratives actuelles des enseignants qui vivent un chapelet de réalités souvent évoquées, mais jamais résolues. C’est le cas du gel des recrutements avec l’absence de postes budgétaires à la fonction publique, même si récemment il y a eu un petit effort dans ce sens. Mais il n’en demeure pas moins qu’il y a encore beaucoup d’enseignants en attente d’intégration. Le SEENA évoque aussi la nécessité d’avoir ders avancements automatiques à l’ancienneté et d’un reclassement après stage.
Le concours interne d’entrée à l’École Nationale Supérieure (ENS) également gelé par le gouvernement depuis 2014, mériterait d’être actualisé.
Selon le Syndicat des Enseignants de l’Education Nationale, l’espoir né de la régularisation de la situation salariale d’environ 800 enseignants présalariés au mois d’octobre 2019 s’est vite estompé en ce qui concerne le reste des enseignants, y compris ceux du recrutement direct dont la deuxième vague devait en principe voir leur situation salariale régularisée en fin novembre 2019. Malheureusement, il n’en est rien.
Il va s’en dire que les dossiers de la deuxième vague desdits enseignants pré-salariés sont actuellement bloqués au Ministère du Budget. Toute chose qui amène également le SEENA à s’insurger contre les nominations controversées et illégales des chefs d’établissement et des autres responsables administratifs du 30 septembre 2019, en l’absence d’un décret pris en Conseil des Ministres, conformément à l’article 63 de la loi8/91 portant statut général des fonctionnaires qui reste d’actualité.
À ce titre, au C.E.S. de Malinga, une guerre ouverte oppose actuellement le Principal sortant et le Principal entrant, chacun revendiquant légitimité et légalité. Pour le SEENA, cette guerre des « principaux » bloque malencontreusement le bon fonctionnement de l’établissement.
L’absence du décret de nomination empêche pour ainsi dire les nouveaux promus d’accomplir les formalités administratives liées à l’obtention de leurs primes.
Par ailleurs, le SEENA considère que la non-construction de nouveaux établissements scolaires, occasionne ipso facto les effectifs pléthoriques dans les salles de classe et le double flux. D’un autre côté, la fermeture depuis 3 ans de l’École Normale des Instituteurs (ENI), n’arrange pas non plus la situation actuelle l’école gabonaise.
AMM
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