C’est suite à la crise actuelle dans les établissements nés des cas d’enlèvements et de l’appel à la suspension des cours des organisations syndicales (SENA, CONASYSED) et de la FENAPEEG que le ministre de l’Éducation nationale Patrick Mouguiama Daouda a tenu une réunion d’urgence le lundi 27 janvier 2020, avec les Syndicats dudit secteur. Objectif, trouver des voix et moyens pour ramener la sérénité et le calme face au mal qui gangrène depuis peu le secteur de l’éducation.

Au cours de cette rencontre, le ministre a tenté de rassurer les partenaires sociaux quant aux mesures sécuritaires prises par le gouvernement pour ramener la sérénité et le calme dans la maison éducation. Selon le ministre, le gouvernement a décidé de mettre à contribution les forces de l’ordre, de mettre en place une police scolaire et de procéder à la formation dès le 03 février 2020 de 1000 auxiliaires de sécurité.    

  Pour leur part, les syndicats en réplique à la demande du ministre de l’Éducation nationale de reprendre les cours, disent attendre du gouvernement toutes les garanties nécessaires de sécurité qui ne s’apparenteraient pas à des simples faits d’annonces comme c’est de coutume. 

Par ailleurs, les partenaires sociaux ont demandé une réunion tripartite ministère de l’Éducation nationale, parents d’élèves, Syndicats pour étudier ensemble les mesures sécuritaires prises par le gouvernement et décider enfin d’une date pour la reprise des cours. 

« En attendant la communication officielle commune ministère de l’Éducation nationale, parents d’élèves et syndicats, les cours restent suspendus. » , a déclaré Fridolin Mve Messa, porte-parole des syndicalistes.

Fustigeant la communication, disent-ils maladroite du gouvernement, les violences policières sur les élèves, ainsi que toutes les bavures policières, les membres responsables de ces organisations syndicales ont maintenu la suspension des cours jusqu’à nouvel ordre.