[Gabon]Entreprise/Eau et Électricité : la SEEG clarifie le contexte des branchements non-standards
Aujourd’hui, de nombreux ménages gabonais éprouvent parfois des difficultés à se connecter aux réseaux d’eau et d’électricité compte tenu de leur situation géographique. C’est à ce titre que la Société d’Énergie et d’eau du Gabon (SEEG), a mis en place le système de branchement non-standard afin d’apporter des réponses à une certaine clientèle spécifique. Mais c’est quoi un branchement non-standard ?
La réponse à cette question a fait l’objet d’un point de presse organisé par la direction générale de la SEEG ce vendredi 20 mars 2020 sis à son siège, et qui avait pour but d’informer sa clientèle sur les articulations d’une demande non-standard en eau et en électricité. La Société d’Énergie et d’Eau du Gabon s’est notamment prononcée sur les réductions significatives qu’elle accorde à l’avenir sur ses délais de traitement et d’intervention au profit de sa clientèle dans ce domaine.
C’est à ce titre que les responsables techniques de cette entreprise, ont d’abord clarifié les conditions d’une demande de branchement non-standard. À quel moment peut-on nécessiter une demande non-standard ?
Dans le domaine de l’électricité, trois situations peuvent se présenter à la clientèle :
– Soit qu’il s’agit d’un raccordement à un support référence dont la distance au local à desservir est supérieure à 30 mètres,
– Soit qu’il est question d’un raccordement souterrain ou aéro-souterrain
– Soit qu’on est en face d’une puissance supérieure à 36 kw.
Dans le domaine de l’eau, le branchement non-standard peut s’expliquer dans les contextes suivants :
–Soit qu’il est question d’un raccordement à partir d’une conduite sous bitume, ou tout simplement d’un raccordement à une conduite de transport. Mieux, dans ce domaine de l’eau, le branchement non-standard peut aussi évoquer le raccordement à une stèle saturée dont la longueur linéaire au local à desservir est supérieure à 10 mètres. À moins qu’il s’agisse également d’une petite extension du réseau, ou d’un raccordement au réseau public existant d’un lotissement ou d’une zone d’aménagement concerté.
À noter qu’on parle là, d’un branchement typique qui impose à plusieurs étapes avant sa réalisation. D’abord, le client doit adresser un dossier complet à la SEEG, laquelle en cas de conformité présente au client une offre valable pendant 3 mois et intégrant la pose d’un compteur. Au-delà des 3 mois, le traitement de la demande s’arrête et le processus est clôturé. Sachant que la SEEG fait désormais mieux en terme de délai qui passe de 19 jours ouvrés à 7.
Puis, après que le client ait réglé la facture des travaux, la SEEG peut débuter le chantier de raccordement. Aussi, à la fin des travaux, la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon effectue une réception provisoire des installations en présence du client et procède à la pose du ( des) compteur (s) suivi de la mise en service du raccordement. À l’issue de cette étape, un procès-verbal de mise en service signé par toutes les parties est remis au client. Cette étape précise, passe de 30 jours ouvrés à 15.
Pour finir, un an après la réception provisoire, la SEEG procédera à la réception définitive du branchement. Toutefois, comprenons que les installations intérieures appartiennent au client et sont indépendantes du branchement. Elles sont conçues pour assurer sa sécurité et son confort.
Sur un autre plan, l’entretien des installations intérieures est sous la responsabilité du client. À ce niveau, la SEEG recommande de les faire contrôler par un conseil spécialisé. À l’arrivée, il restera au client de s’assurer que le fonctionnement de ses installations intérieures ne perturbe pas la qualité des fournitures d’électricité et d’eau provenant du réseau de distribution publique.
Analyse de Michel Mbinah