Une étude d’impact environnementale et sociale sectorielle vient d’être diligentée par la GSEZ/NKOK. Objectif : atténuer les risques potentiels d’atteinte à la biodiversité par les activités d’industrielles présentes dans la zone économique spéciale de NKOK. 

Menée par un cabinet international indépendant s’appuyant sur des experts locaux, cette étude répond aux standards internationaux et nationaux les plus exigeants. Elle englobe entre autres : • l’identification des zones sensibles ou des espèces vulnérables • la prévoyance des mesures de gestion en vue de préserver lesdites espèces. 

Géographiquement, la Zone Économique Spéciale de N’kok abrite des mangroves dans une partie non encore transformée, qui sont des espèces menacées au niveau mondial. Leur taux d’occupation spatiale a considérablement diminué en raison des activités humaines. Pourtant, les mangroves ont une valeur naturelle en matière de préservation de la biodiversité, en ce sens qu’elles contribuent à la stabilisation du littoral ainsi qu’à l’amélioration de la qualité de l’eau tout en permettant de lutter par ricochet contre l’érosion. 

C’est dire que les mangroves participent à la reproduction de nombreuses espèces de poissons (zone de frayère). Elles abritent une abondante population d’oiseaux, de crabes, etc. Elles fournissent également des services essentiels aux communautés qui y vivent à proximité (miel, bois-énergie, bois de construction, produits médicinaux, poisson, crabes, etc.). 

Enfin, les mangroves contribuent au stockage du carbone et donc à lutter contre le changement climatique. Leur protection est donc nécessaire et GSEZ-NKOK en a pleinement conscience et pose régulièrement des actions en faveur de la préservation de cette biodiversité. Et ce, en collaboration avec la Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature qui accompagne GSEZ-NOK dans la mise en œuvre des mesures en vue de protéger ces espèces, leurs habitats ainsi que les autres espèces vulnérables qu’elles abritent.

Voici qui permet par ailleurs à la GSEZ-NKOK, de bien s’arrimer aux visées portées par la Semaine Nationale de l’Environnement célébrée chaque année au Gabon.    

Alain Michel Mbinah