Ismaël Ondias Souna vient de céder son poste de Directeur Général de la Société Équatoriale des Mines (SEM) à David  Ossibadjouo, à la suite du dernier Conseil des ministres. Ce changement est ambitionné par la vision des plus haute autorités du pays, qui veulent que la SEM entre dans une nouvelle ère, qui sera marquée par une relance de ses activités avec l’impulsion du nouveau code minier.

Nommé Directeur Général lors du Conseil des ministres du 26 février 2019, Ismaël Ondias Souna, vient de céder son bureau à David Ossibadjouo, un capé en terme d’expérience (nous y reviendrons dans notre portrait de Manager du Mois.).

Ismaël Ondias Souna s’en vas donc, après avoir tenté d’initier un plan de relance de la Société Équatoriale des Mines qui a probablement tardé à se mettre en orbite. En témoigne cette déclaration du Ministre des Hydrocarbures et des Mines, Noël  Mboumba au moment d’installer le nouveau Directeur Général de la SEM en l’occurrence David Ossibadjouo : « La Société Équatoriale des Mines a beaucoup souffert. Mais avec le nouveau code minier, vous avez à l’avenir un outil pour impulser son développement », a prévenu le patron sectoriel à Directeur qui set loin d’être un novice et qui sait surtout relever des challenges « je vais essayer d’exceller dans les missions que le président de la République nous a instruit. Et je ne pourrai réussir que si je suis en totale adhésion avec l’administration des mines », soutenu le nouveau manager de la SEM.

Il est clair que ce dernier aura du pain sur la planche, car la SEM doit en même temps lutter contre l’exploitation illicite des ressources minières et renforcer l’organisation de la filière avec bien entendu une densification de son rôle notamment auprès des petits exploitants.

Tout cela se nomme des challenges que David Ossibadjouo compte relever avec la participation de toutes les parties prenantes du secteur. Mais une chose est sûre, la tutelle ne manquera pas d’orienter la nouvelle approche managériale pour que l’activité de la Société Équatoriale des Mines soit au diapason des attentes du Chef de l’État, qui avait dans un passé récent souhaité que le secteur des mines puisse améliorer sa contribution au sein de l’économie nationale en passant d’une modeste contribution de près de 6% à plus de 15% à l’horizon 2023.

                                                                                        Alain Michel Mbinah