Les travaux de construction de la  Transgabonaise se précisent avec la signature du contrat de Maître d’ouvrage qui voit la Société des Autoroute du Gabon (SAG) confiée leur réalisation à l’entreprise  AFCONS, leader international de l’industrie des infrastructures EPC.

C’est ce jeudi 10 septembre 2020 dernier, que la Société des autoroutes du Gabon  (SAG) et AFCONS (leader international des infrastructures EPC), ont conclu le contrat annonçant le démarrage imminent des travaux préliminaires de construction de la route reliant Libreville à Franceville via la RN1, la RN2, la RN3 et la RN4 en trois étapes englobant les tronçons

– Libreville – Alembé

– Alembé – Mikouyi (via Lalara, Koumameyong, Booué, Carrefour Leroy)

– Mikouyi – Franceville.

 La Transgabonaise est la route principale qui traverse le pays d’Est en Ouest en permettant de relier les grands espaces agricoles du Gabon. Cependant, cette route hautement stratégique pour le pays, actuellement dans un état de dégradation avancé ne permet plus de se déplacer dans des conditions sécuritaires optimales. C’est à ce titre, que la rénovation de cette route revêt une importance cruciale pour la République gabonaise au nom d’une bonne circulation des biens et des personnes.

Le financement, l’aménagement, et l’entretien de la RN1, la RN2, la RN3 et de la RN4, ont été confiés à la Société Autoroutière du Gabon (SAG) au travers d’un contrat de Partenariat Public Privé. 

L’objectif clairement recherché par le gouvernement gabonais sous l’impulsion avisée du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, est de réaliser plusieurs centaines de kilomètres de réaménagement en l’espace de 3 ans d’ici l’horizon 2023. Il s’en suivra donc, d’autres appels d’offres qui seront lancés par la Société Autoroutière du Gabon en concertation avec l’État, dans les mois à venir.

Un tel programme d’aménagement qui portera sur un total 828 km, ne pourra que dynamiser l’activité des BTP au Gabon et plus globalement, de manière durable, celui de l’économie et de l’employabilité des Gabonais chômeurs sur l’ensemble du pays.

En d’autres termes, le projet de la  Transgabonaise, de par son envergure constitue un vecteur de développement important pour le pays et permettra l’atteinte de plusieurs objectifs socio-économiques dont la création d’environ 2000 emplois directs et indirects durant la durée des travaux, la fluidification des échanges commerciaux de l’arrière-pays vers la capitale et vice-versa, la sécurisation et la réduction considérable de la durée du trajet pour relier une localité à une autre, sans omettre la favorisation du développement de plusieurs infrastructures et amélioration des conditions de vie des populations vivant le long de son linéaire.

À noter que la SAG est une société de droit gabonais détenue par Meridiam et Arise IIP. Partenaire du Gabon dans le développement d’infrastructures critiques au développement de l’économie locale, Meridiam détient 25 % des parts du Port Minéralier d’Owendo et développe conjointement avec le FGIS, le projet de la centrale.

                                                                      Alain Michel Mbinah