[Gabon]Front Social : le Cosyref à nouveau sur le front.

La confédération des syndicats des régies financières (Cosyref) a déterré sa hache de guerre depuis le 22 octobre dernier et relance le débat autour de la régularisation des situations administratives, l’harmonisation des primes et la mise en place d’un cadre juridique efficient pour les régies financières.
L’esplanade du ministère du budget est à nouveau sous l’emprise des membres de la confédération des syndicats des régies financières (Cosyref) bien appuyée par d’autres syndicats amis à l’instar de la machette syndicale et son président Pierre Mintsa.
Au menu de ce nouveau mouvement d’humeur, quatre points dont le premier concerne la réinsertion de Wilfried Ossialas, actuel président du Cosyref, au sein de son administration d’origine : le Trésor Public.
En effet, en juin dernier un Conseil des ministres nommait Wilfried Ossialas en tant que Conseiller du Directeur Général de l’Institut Gabonais de l’Image et du Son (IGIS) alors même qu’il était encore sous mandat pour la présidence du Cosyref et qu’il était absurde de nommer un financier dans un domaine dont il ne maîtrisait qu’à peine les réalités comme celui de la communication dans sa partie technique.
Cette nomination au besoin de le dire, a été perçue par les membres du Cosyref comme une injustice flagrante. Pour cela, ils demandent une réaffectation de Wilfried Ossialas à son administration d’origine afin de permettre à ce dernier de continuer à œuvrer pour la bonne cause professionnelle.
Comme deuxième point de revendication, le Cosyref appuyé par les autres syndicats de l’administration gabonaise, demande l’entrée en vigueur de la régularisation des situations administratives « nous voulons dire ici à l’opinion que nous avons entre 2000 et 3 000 agents qui travaillent depuis 5, 10 voir même 23 ans et qui n’ont jamais vu leur situation administrative régulariser », a souligné Carlos Roberto Otounga, 1er vice-président du Cosyref.
De même qu’il reconnaît l’impérieuse nécessité d’harmoniser les différentes primes au sein des régies financières, afin de sortir de la précarité certains agents dont le service et le devoir l’obligent. Ce qui est du reste, le troisième point de revendication du Cosyref.
Le quatrième point concerne le cadre juridique. À ce sujet, les membres du Cosyref estiment que pour régler définitivement les nombreuses situations, il va falloir adopter un décret qui sera pour cette corporation syndicale, le véritable fondement de leur vie professionnelle.
Alain Michel Mbinah