[Gabon]Homosexualité : comment comprendre la manœuvre du gouvernement ? 

 [Gabon]Homosexualité : comment comprendre la manœuvre du gouvernement ? 

Comme mue par un agenda caché, au grand étonnement général, le gouvernement fait feu de tout bois pour faire voter au parlement, la loi sur la dépénalisation de l’homosexualité. Et ce, après avoir échoué à faire passer le texte subrepticement. Après l’adoption forcée de la loi par l’Assemblée nationale mardi, les regards se tournent désormais vers le Sénat, le dernier rempart qui doit à son tour l’examiner et peut-être voter, lui aussi au nom de la majorité parlementaire du parti démocratique gabonais. 

Comment expliquer cet acharnement subit du gouvernement à autoriser une pratique avilissante dans une société africaine jalouse de ses us et coutumes ? La dépénalisation de l’homosexualité, est-elle devenue la préoccupation essentielle du gouvernement dans un pays dont les défis du chômage flambant, doublé de la crise sanitaire du Coronavirus avec tout son corollaire, précarisent chaque jour la vie des populations ? 

Avec cette autorisation à pas forcés, ne va-t-on pas vers une recrudescence affichée des pratiques homosexuelles, et donc des représailles de celles-ci par une large majorité de la population opposée à ces relations contre nature ? Quelle est l’opportunité pour un pays comme le Gabon d’autoriser les relations entre personnes de même sexe ? 

À ce chapelet d’interrogations qui frisent l’étonnement et l’incompréhension des populations, les députés PDG qui ont voté le texte, avancent qu’il fallait graver dans le marbre de la loi, la liberté pour chaque citoyen d’être attiré et d’aimer le sexe qui lui convient. Certaines voix expliquent même que le président de l’Assemblée nationale et certains autres « élus nationaux » auraient subies des influences de l’ombre pour faire adopter coûte-que-coûte cette loi tant reprouvée, mais que le gouvernement a tenté de faire glisser sournoisement. 

Et depuis lors, d’autres sources insinuent que le Gabon aurait été contraint de le faire par des puissances étrangères sous peine de sanctions comme ce fut le cas il y a quelques années pour l’Ouganda où le président Yoweri Museveni, avait dû reculer sur la répression de l’homosexualité face aux menaces de sanctions américaines. 

Influences étrangères ou pas, la vérité, c’est qu’avec l’autorisation d’une telle pratique de l’ordre de la déchéance du pays, se crédite aussi, l’occasion faisant le larron, les soupçons des pratiques homosexuelles entretenues dans certaines administrations, certains milieux par certains cadres de la république. Des pratiques qui seraient devenues un passe-droit pour espérer se faire une place au soleil pour parler au sens du jargon de la communauté. 

Et qu’en l’autorisant désormais, ces adeptes du même sexe, tentent désormais de donner un cachet de liberté à leur choix, en dépit de la vive désapprobation de la population assommée par le rôle indigne des parlementaires Pédégistes, qui manifestement ne savent satisfaire les ambitions de leur carte politique que celles du peuple qu’ils sont censés représenter. Le Sénat désormais très attendu va-t-il enfin démentir cette logique ? En tout cas, à Libreville comme dans le reste du pays, chacun veut retenir son souffle en attendant jeudi, jour de l’examen de cette loi controversée par la chambre haute du parlement. 

CNN  

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