[Gabon]Justice/Barreau : le flou qui suscite des doutes.

 [Gabon]Justice/Barreau : le flou qui suscite des doutes.
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Face à des nombreux articles publiés dans la presse avec des mots parfois aux frontières de l’inacceptable traitant Me Gisèle EYUE BEKALE  de « Voyou », cette dernière a été obligée de sortir de sa réserve au bénéfice d’une déclaration de presse qui avait pour effet d’éclairer le grand public sur le différend qui l’oppose au barreau.

« Ils m’ont jeté en pâture et je suis obligée de laver mon honneur face à une procédure judiciaire en cours », les mots sont ceux de Me EYUE BEKALE qui réagissait devant la presse en réponse à la cabale médiatique l’ayant traité de voyou.

Elle, Docteur en Droit et depuis avocat inscrite au barreau du Gabon et gérante d’un cabinet de réputation publique dont le seul tors aura été finalement de demander des précisions à sa hiérarchie suite à une démarche procédurale, contrairement habituelle.

En effet, tout commence le 28 septembre 2020 lorsque le bâtonnier informe par voie de lettre les avocats du report de la conférence internationale des barreaux de même, qu’il informait aux avocats que le conseil de l’Ordre venait d’admettre au « petit tableau » de l’Ordre plusieurs postulants sans autres précisions. Terminant son propos en annonçant que le Conseil d’Etat avait également reporté la tenue de l’assemblée générale au 24 novembre 2020, sous réserve de la levée de la mesure de l’état d’urgence sanitaire.

Voici autant d’impondérabilités qui ont suscité la démarche de Me Gisèle  EYUE BEKALE, d’autant que la même correspondance indiquait que la décision était disponible au secrétariat de l’Ordre. Toute chose qui a amené Me Gisèle EYUE BEKALE d’envoyer plusieurs fois sa collaboratrice auprès dudit secrétariat pour récupérer la décision du Conseil de l’Ordre et celle relative à l’admission des postulants au stage, mais sans succès.

Plusieurs confrères indiqueront à Me Gisèle EYUE BEKALE, qu’ils n’étaient pas non plus en possession de ces décisions annoncées par le bâtonnier dans sa lettre aux avocats. Le flou était désormais de mise, et il était question pour Me Gisèle EYUE BEKALE d’avoir directement des précisions auprès de qui de droit en décidant de l’écrire. Ce qui semble à plus d’un titre, du ressort du bon sens.

Et pour cause, Me Gisèle EYUE BEKALE était également face au constat du dépassement de la date pour la convocation de l’assemblée générale élective qui était fixée au 24 octobre, quand elle pouvait aussi se rendre compte de l’approche de la date pour la prestation de serment initialement fixée au 30 octobre.

Toutes les raisons étaient donc réunies, pour justifier la lettre de Me Gisèle EYUE BEKALE au Bâtonnier.  D’autant que lui-même avait préalablement indiqué que la décision était disponible. Et qu’advient-il lorsque celle-ci n’est pas mise à la disposition de ceux, pour qui elle était destinée ? Un flou semble s’installer et il était donc nécessaire pour Me Gisèle EYUE BEKALE, d’en rechercher les explications ailleurs, c’est-à-dire auprès du Conseil d’Etat.

Mais quelle n’a pas été sa surprise d’apprendre qu’on l’accuse d’avoir demandé une délibération du Conseil de l’Ordre, alors qu’elle ne sollicitait que de rentrer en possession de la décision. Cette même décision qui était sensée être disponible auprès du secrétariat de l’Ordre des avocats.

À ce jour, on peut constater qu’il y a eu des allégations à l’encontre de Me Gisèle EYUE BEKALE, car même l’interprétation des articles 65, 62 et 23 permet de comprendre tout le flou qui entoure la communication du patron des avocats.

Prenons le cas de l’article 65 qui précise que les délibérations sont secrètes, sauf que dans le cas échéant de Me Gisèle BEKALE, elle n’a jamais demandé une délibération, mais plutôt l’obtention d’une décision qui serait mise à disposition par ledit patron.

De même que l’article 62 qui dispose que « toute délibération étrangère aux attributions du Conseil de l’Ordre ou contraire à la loi, peut faire l’objet d’un recours porté devant le Conseil d’Etat », alors de quoi reproche-t-on à Me Gisèle EYUE BEKALE ? 

À moins qu’il existe en ce moment même une démarche visant à éclabousser son rayonnement au sein du barreau, histoire de la discréditer en vue des prochaines élections au sein de cet organe.
                                                                      A.M

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