[Gabon]lancement des travaux de la réunion du Groupe des négociateurs africains (AGN) en prélude de la COP26.
Le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat, des Objectifs de développement durable et du Plan d’affectation des terres, Prof. Lee White, a lancé ce dimanche 1 mars 2020, au Parc National de Pongara, les travaux de la réunion du Groupe des négociateurs africains (AGN) en présence du Secrétaire permanent du Conseil national climat, M. Tanguy Gahouma-Bekale qui assure par ailleurs la présidence dudit groupe AGN.
Face à la problématique du réchauffement climatique dont l’Afrique reste aujourd’hui le continent le plus exposé, plusieurs États tentent de prendre des mesures visant à faire face aux effets dévastateurs dudit changement climatique. C’est dans cet optique que des experts d’Afrique notamment de la Guinée, du Ghana, du Sénégal, du Soudan, du Kenya, du Burundi, du Mali, de la Gambie, d’Ethiopie, d’Egypte, de la République démocratique du Congo et d’Afrique du Sud se sont réunis au Gabon pour définir ensemble pendant deux jours durant, la feuille de route pour l’action climatique du continent africain en prélude à la 26ème Conférence des parties à la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP 26) qui se tiendra à Glasgow (Royaume-Uni) du 9 au 19 novembre 2020.
Dès l’ouverture de ces travaux de grande envergure, le ministre gabonais chargé du Plan climat, Lee White a incité les experts présents à cette assise, à redoubler d’efforts en vue d’aboutir à un consensus, conformément aux instructions données par le président de la République gabonaise, S.E. Ali Bongo Ondimba qui a fait des questions du réchauffement climatique son cheval de bataille.
« Si on perd la forêt du bassin du Congo, c’est tout le système pluviométrique qui sera impacté, de l’Éthiopie à l’Égypte. C’est ce qui nous attend dans 30 à 50 ans si nous ne réussissons pas à négocier pour notre continent. L’avenir de notre continent est entre vos mains », a-t-il déclaré.
L’un des objectifs à mettre en place au cours de cette assise serait certainement de trouver des moyens de faire face au nombre croissant de catastrophes liées au climat et de parvenir à un développement économique avec un minimum d’émissions de carbone.
Pour rappel, le groupe AGN a pour mission de coordonner et harmoniser les positions africaines, de porter la voix de l’Afrique lors des négociations et d’informer les instances politiques africaines, CAHOSCC et AMCEN, sur l’état des négociations climatiques.
Justin Mbatchi