[Gabon]Médias-Subvention : le Rénaji exprime sa gratitude au ministre d’Etat à la communication.

À la faveur d’une déclaration de presse, le réseau national des journalistes indépendants (RENAJI) a par la voix de son président Jean Claude Afa’a, loué le bon sens du gouvernement et particulièrement celui du ministre d’Etat à la Communication, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, pour avoir décidé d’octroyer la subvention à tous les médias ayant fait une demande.
Par cet acte, le gouvernement de la république à travers son ministre d’Etat à la communication, vient de rendre effective la politique de l’égalité des chances prônée par le Chef d’Etat gabonais dans sa vie de développement.
Il ressort que cette subvention depuis qu’elle existe, a toujours constitué une véritable pomme de discorde entre les gouvernants et les ayants droits, au point de susciter parfois au passage le mécontentement des uns.
Une réalité qui ne sera visiblement pas manifestée cette année, avec cette décision pleine de sagesse du ministre d’Etat, ministre de la communication en charge de l’économie numérique, Edgard Anicet Mboubou Myakou qui a pris tout le monde à contre-pied, engendrant par là même le bonheur des journalistes indépendants qui ont tenu à travers le bureau du Rénaji à remercier ce grand geste.
Sur un autre plan, alors qu’on parle de plus en plus de la nécessité de voir certains médias déjà actifs au Gabon, s’aligner à la réglementation en vigueur, ce pain béni permettra de soutenir leur mise à niveau.
Le Rénaji à travers sa présidence parle même d’un fait inédit, que la corporation doit pouvoir exploiter pour la structuration de leur environnement de travail. Mais attention prévient le Rénaji, cette faveur ne doit pas occulter le fait que certains médias n’ayant pas rempli les critères d’éligibilité, doivent se mettre en règle pour l’avenir. Car les choses pourront se compliquer dans les prochaines années par rapport à cette subvention, que le Rénaji formule le souhait de voir tous les postulants à cette aide être traité au même pied d’égalité. D’autant que sa dotation n’a cessé de se dégrader dans le temps, passant de 500 millions à 100 millions. Toute chose qui laisse croire que de nombreux éditeurs resteront sur le carreau à n’en point douter.
Alain Michel Mbinah