Où sont passées les valeurs d’unicité, de paix et de partage qui ont fait accepté le Gabon dans le concert des nations ? Peut s’interroger le leader du Bloc Démocratique Populaire  (BDP) Paskhal Nkoulou, qui trouve le pays plongé dans un débat malsain nourrit de calomnie et de manœuvres antirépublicaines œuvre d’une opposition bananière. Décodage.

Les prises de paroles disproportionnées ne se comptent plus depuis la constatation de la convalescence du Chef de l’Etat, lui homme républicain de poigne qui a tout misé sur le renouvellement de la classe politique gabonaise au lendemain de son intronisation. Conséquence : en très peu de temps, la frange d’hommes politiques caciques du pays en a profité pour le diffamer et le calomnier aux frontières de l’irraisonnable, j’allais dire de l’irresponsabilité.

Une situation qui fait dire au leader du Bloc Démocratique Populaire,  Paskhal  Nkoulou, que le paysage politique fait montre d’un monde bicéphale avec d’un côté un pôle républicain incarné par le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba ; et de l’autre, un pôle violemment antirépublicain « où avance masqué ceux à qui notre hymne national désigne de perfides sorciers », précise-t-il.

Paskha Nkouloul, qui n’a pas manqué d’arguments pour étayer son propos, compare ce pôle antirépublicain à une opposition aux pratiques mafieuses dont le seul souci est la cooptation à des postes politiques prestigieux. Et ce, au détriment de l’intérêt collectif de la nation tant prôné par le Chef de l’Etat dans sa vision social des Gabonais.

N’est-ce pas lui, Ali Bongo Ondimba, qui a parlé en premier de la décennie de la femme dans ce pays, l’ouvrant ainsi à une participation plus accrue dans les plus hautes sphères de l’administration nationale ? Et qui d’autre que lui peut accorder tout un septennat à la jeunesse dont la réorientation vers les formations techniques vient d’être annoncée par le Chef de l’État lors de son Discours à la nation. Objectif : trouver des solutions idoines au problème de l’inadéquation formation/emploi pour donner plus de chance à l’employabilité des jeunes. Le leader du Bloc Démocratique Populaire , Paskhal Nkoulou, pense même que les Gabonais de tous les bords doivent remercier la providence pour avoir préservé intacte l’engagement du Chef de l’État au service de son peuple.

Pour le BDP, il est clair que le pays ne souffre pas d’une crise institutionnelle comme le prétend le pôle antirépublicain, mais au contraire qu’il est confronté à une crise socio-structurelle citant pêle-mêle : la promotion des logements sociaux, le problème d’insalubrité, celui de l’insécurité, les carences en matière de fourniture d’eau et d’électricité, et pour ne pas citer celles liées aux infrastructures scolaires et universitaires. Autant de problèmes qui nécessitent des réponses urgentes, loin des calomnies infondées prônées par une opposition vivant dans « bal des sorciers », indique-t-il. 

L’occasion pour Paskhal Nkoulou de condamner par ricochet, les manœuvres de déstabilisation visant le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat dont l’opposition bananière reproche de s’arroger plus de pouvoir que prévu. « Dans tous les cas, nous au BDP, nous ne notons rien qui sorte du champs de compétence administrative conformément aux décrets 494-PR-1992, portant réorganisation de la présidence de la République et du décret 211-PR-Février 1994 portant organisation du Cabinet du président de la République, dans lequel il est dit que le Cabinet du président de la République l’assiste dans l’exercice de ses missions reconnues par la constitution… », a – t- il indiqué

Si telles sont les vérités de la loi, on peut aisément comprendre pourquoi  Paskhal  Nkoulou parle de faux débat visant à duper tout un peuple. Aussi, prône-t-il l’avènement d’une ère nouvelle pour promouvoir la citoyenneté qui serait basée sur le respect des institutions. On peut néanmoins, si le BDP aura les moyens de sa politique.
                                                              
                                                                           Alain Michel Mbinah Mbinah